

Fred a eu besoin de parler ce jeudi pour tenter d'évacuer les tensions qui ont pesé sur ses épaules ces derniers mois. Arrivé en salle de presse accompagné d'un traducteur, le Brésilien a fait étalage de ses problèmes privés, responsables selon-lui de ses défaillances professionnelles. «Je comprends les supporters avec toutes mes histoires de transfert la saison dernière et tout ce qui s'est dit sur moi dans la presse au sujet de ma blessure. Ma blessure au genou était vraiment sérieuse, j'ai subi deux infiltrations et sept mésothérapies» , se défend-il alors que Jean-Michel Aulas avait évoqué une blessure diplomatique.
Fred – «je n'avais plus envie»
«J'ai connu beaucoup de problèmes personnels» , poursuit le Lyonnais. «L'an dernier, j'ai divorcé et mon ex-femme est partie au Brésil avec ma fille. Pour rester auprès d'elle et pouvoir la voir, j'ai demandé au club de me prêter six mois à un an au Brésil. Finalement, ça ne s'est pas fait. J'ai bien réfléchi et je me suis dit que de retourner au Brésil, c'était une régression dans ma carrière» , a-t-il ensuite confié lors d'un entretien avec Lyon Capitale. «En décembre dernier, le club m'a autorisé à partir huit jours au pays pour essayer de régler mes problèmes. J'y suis resté une vingtaine de jours car mon ex-femme m'empêchait de voir ma fille. Durant quatre mois, je n'avais plus envie de m'entraîner, plus envie de jouer» , plaide Fred.
Côté sportif, le Brésilien entend désormais donner le meilleur de lui-même et poursuivre l'aventure avec l'OL. «Je peux assurer à tout le monde que ma priorité, c'est de rester à Lyon. Je ne négocierai pas avec un autre club avant d'avoir discuté avec le président Aulas. Nous sommes toujours en négociations pour une prolongation. C'est mon frère qui gère ça car moi je préfère me concentrer uniquement sur le terrain. J'ai très envie de rester à l'Olympique Lyonnais. Je souhaite qu'on trouve rapidement un accord. En tout cas, je ne partirai par cet hiver. Si je dois quitter le club, ça sera à l'issue de mon contrat» , annonce Fred. Son bail court pour l'heure jusqu'en juin 2009.