Le gardien Matvey Safonov, le défenseur central Willian Pacho puis les milieux Joao Neves et Désiré Doué, voici la liste des recrues du Paris Saint-Germain sur ce mercato d'été. Et pour le moment, elle ne devrait pas évoluer.
Dans l'immédiat, le champion de France en titre veut en priorité dégraisser l'effectif actuel (voir article ici). Mais avec les départs attendus de Manuel Ugarte et de Carlos Soler, respectivement à Manchester United et West Ham, le PSG pourrait s'autoriser des renforts dans la dernière ligne droite de cette période des transferts.
L. Enrique - «aucune urgence»
Sur le plan offensif, le club de la capitale a connu un coup dur avec la récente blessure de Gonçalo Ramos, touché à la cheville et indisponible 3 mois. Un renfort est-il possible ? L'entraîneur parisien Luis Enrique a laissé la porte ouverte, mais en évoquant une recherche difficile pour satisfaire les critères franciliens. «Malheureusement, Gonçalo s'est blessé, c'est dommage et c'est toujours triste. Mais cela ne change rien à notre projet, nous avons une très bonne équipe, j'ai une très confiance envers tous les joueurs présents dans mon effectif. Avec le président et Luis Campos, nous sommes ouverts à une amélioration de l'effectif jusqu'à la dernière minute du mercato. Mais je le répète, c'est très difficile d'attirer des joueurs qui peuvent incarner des renforts pour notre club. Très difficile», a-t-il insisté devant les médias ce jeudi.
Dans d'autres secteurs, le PSG pourrait également avoir des besoins, notamment dans les couloirs en défense pour seconder les titulaires Achraf Hakimi et Nuno Mendes. Mais pour le technicien espagnol, il faut garder une gestion mesurée. «Nous n'avons aucune priorité. Nous avons déjà une équipe, qui a remporté la Ligue 1. On observe ce mercato et on regarde si un joueur apparaît à un prix normal. Si le prix est exagéré, même si le joueur nous intéresse, nous ne sommes pas du tout pressés car nous avons déjà une équipe. Et j'en suis très heureux. Avec le président et Luis Campos, nous avons déjà fait un très bon mercato avec des joueurs peut-être pas connus pour vous, mais prometteurs», a assuré l'ex-coach du FC Barcelone.
Un tarif spécial pour le PSG ?
Dans son discours, Enrique a surtout insisté sur son refus de surpayer des joueurs. On peut par exemple penser à la situation de Victor Osimhen, très apprécié en interne par le conseiller sportif Luis Campos mais dont le prix de départ fixé par Naples, à plus de 100 millions d'euros, est jugé rédhibitoire. «Ce n'est pas forcément bon de surpayer un joueur car cela peut créer une grande pression. C'est très difficile de trouver un joueur qui améliore notre groupe», a-t-il estimé.
«Quand une grande équipe comme le PSG doit acheter une machine à laver, au lieu de coûter 4 euros, le prix grimpe à 400 et la machine à laver doit fonctionner comme un appareil à 400 euros. Pourtant, elle vaut réellement 4 euros», a illustré l'Ibère. Jusqu'au bout, Paris va donc étudier ses possibilités, mais sans sortir le chéquier pour de fausses bonnes affaires.
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