Le meilleur moyen d'obtenir sa revanche sur un ennemi ? Prendre ses meilleurs éléments. C'est ce qu'a fait le Paris Saint-Germain en allant chiper Neymar, le symbole de la «remontada» , au FC Barcelone en 2017. Six années plus tard, c'est Luis Enrique, à la tête des Blaugrana, que le club de la capitale française est allé chercher.
Des histoires comme celles-ci, il en existe un bon paquet à travers les époques dans le football. Et comme le destin fait bien les choses, il est encore question du FC Barcelone aujourd'hui. Un peu moins de quatre années après la raclée subie contre le Bayern Munich (2-8), lors du Final 8 à Lisbonne, l'écurie espagnole est allée récupérer son bourreau.
Un sans-faute pour le Barça de Flick
Ce bourreau, il se nomme Hans-Dieter Flick. L'homme qui a terrorisé les plus fervents fans barcelonais n'a peut-être pas la même magie que Pep Guardiola – quoi qu'il a lui aussi réussi à remporter un improbable sextuplé en 2019-2020 – et ne laissera probablement pas la même empreinte que son homologue de Manchester City dans le nord-est de l'Espagne. Disons seulement que ses premiers pas avec le costume bleu et grenat sont prometteurs, voire même jouissifs pour ceux qui attendent le retour du grand Barça.
Alors que le Real Madrid version Kylian Mbappé traîne des pieds en Liga, le Barça version Flick est déjà reçu quatre sur quatre. Deux victoires en patron à Valence (1-2) et sur le terrain du Rayo Vallecano (2-1), un succès à l'usure face à l'Athletic (2-1), les trois premiers matchs ont montré de nets progrès dans l'utilisation du ballon même si les résultats ne le disent pas vraiment. Une bouteille secouée dans tous les sens qui a fini par exploser pour la quatrième sortie officielle face à Valladolid (7-0), samedi.
Flick déjà ovationné
Certains diront que ce n'était que Valladolid, et ils n'ont pas tort. Mais des cartons aussi larges, ils sont devenus très rares en Liga, un championnat bien plus fermé que par le passé et réputé de plus en plus dur pour les attaquants. Pour retrouver la trace d'un Barça qui marque 7 buts dans un match, il faut remonter au 2 septembre 2018 contre Huesca (8-2). Un 7-0, ce n'est pas si courant que cela avec le vice-champion d'Espagne puisque c'est le premier en Liga depuis le 16 mars 2014 contre Osasuna (7-0).
Circuits de passes bien travaillés, dynamisme, mouvements permanents, le Barça post-Xavi a gommé de nombreux défauts aperçus ces dernières saisons. Lorsqu'il faut jouer long, il n'hésite pas, à l'image de ces ouvertures lumineuses de Pau Cubarsi et Lamine Yamal sur les deux premiers buts de Raphinha et Robert Lewandowski. Le public, lui, ne s'y trompe pas et a offert une standing ovation à Flick, dont le nom a été scandé à Montjuic. Après seulement 4 journées. Tout sauf un hasard.
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