En France, le début de la saison 2024-2025 a été marqué par la fronde des supporters des clubs de Ligue 2 contre le diffuseur beIN Sports. La raison de la colère des fans ? La nouvelle programmation du championnat.
Contrairement à l'an dernier, le multiplex avec 7 matchs a été décalé, sur la demande de beIN, du samedi soir au vendredi soir. Un choix contesté par les spectateurs, qui militent pour un football le week-end.
La réponse cash de beIN Sports !
Dans un climat hostile envers la chaîne qatarie, qui débourse 40 millions d'euros par an pour la L2, les trois premières journées de ce championnat ont été marquées par des incidents. Des contestations parfois «ludiques», avec notamment des balles de tennis lancées sur la pelouse pour retarder les matchs. Mais aussi des dérapages plus sérieux, avec des camions et du matériel dégradés. Ce jeudi, le directeur de beIN Florent Houzot a adressé une réponse claire !
«Il faut que les clubs assument, beIN était le seul diffuseur. L'image et l'investissement de beIN sont salis. Les supporters agressent avec des lasers nos cadreurs et nos commentateurs. La position est claire et nette, le multiplex avec 7 matchs le samedi soir, ce ne sera pas possible. On est clair et honnête, notre catalogue est riche, nous n'avons pas assez de chaines. Avec 40 millions, on veut la programmation qu'on souhaite. On peut débattre éventuellement du lundi, mais le vendredi soir, on ne peut pas dire que ce ne soit pas le week-end. Je regrette que les clubs ne soutiennent pas plus beIN, de façon plus claire, alors que parfois droits TV plus de 50% de leur budget», a-t-il confié à Challenges.
Des poursuites judiciaires
Alors que beIN ne compte pas revoir sa programmation, Houzot s'inquiète de la sécurité de ses équipes. Quitte à baisser la qualité des retransmissions, la chaîne semble prête à prendre toutes les précautions nécessaires. En plus de mener des actions en justice. «On est sur du pénal, c'est grave, ce n'est pas seulement des banderoles dans les stades» , a-t-il insisté.
«On souhaite retrouver le plus vite possible un climat de sérénité. On ne fera prendre aucun risque à nos commentateurs et nos cadreurs. Quand vous êtes visés, vous ne savez pas qui peut vous attendre. Notamment vu la violence sur les réseaux sociaux. On est chez les fous», a fustigé Houzot. Un sérieux problème à gérer pour la Ligue de Football Professionnel.
Que pensez-vous de la réponse de beIN Sports aux supporters de Ligue 2 ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...