PSG : Barcola, la charge d'Enrique contre la presse !

Quel début de saison pour Bradley Barcola ! Performant avec le Paris Saint-Germain (4 buts en 3 matchs de Ligue 1) et l'équipe de France (1 but face à l'Italie), l'ailier parisien a crevé l'écran ces dernières semaines.

Logiquement encensé dans les médias, l'ancien Lyonnais va devoir garder la tête froide pour poursuivre sur sa lancée.

Enrique n'a pas digéré le traitement autour de Barcola

Présent en conférence de presse ce vendredi, l'entraîneur francilien Luis Enrique a été invité à s'expliquer sur sa manière de protéger le jeune talent par rapport aux bruits extérieurs. Une question qui a fait bondir l'Espagnol, prêt à régler ses comptes avec les médias. «On ne le protégerait pas s'il n'y avait pas de journalistes ! Car tout le monde parle (en bien, ndlr) désormais de Bradley Barcola, mais vous vous rappelez après Newcastle ? Vous savez le match à domicile ? Vous disiez qu'il ne pouvait pas jouer, qu'il n'avait pas l'expérience et qu'il n'était pas prêt pour la Ligue des Champions», a rappelé l'ex-coach du FC Barcelone.

Pour autant, face à cette période délicate l'an dernier, Enrique a aimé la réponse de Barcola. «Mais nous avons une chance : Barcola est une personne très équilibrée, humble, avec du bon sens et de très bonnes valeurs familiales. S'il a pu gérer ce moment délicat après Newcastle de cette manière avec tranquillité, il n'y avait aucun problème malgré ses deux ou trois occasions ratées. Et maintenant, c'est le meilleur joueur du monde ! Mais non, c'est toujours Bradley Barcola, dans une version très forte et améliorée», a-t-il analysé.

Un avertissement pour la saison à venir

Avec cette charge contre les médias, Enrique a surtout tenté de faire de la prévention. En grande forme sur ce début d'exercice, Barcola va connaître des matchs plus compliqués sur la suite de la saison. Et il faut s'y préparer sans trop s'emballer. «Pour lui comme tous les joueurs, il y aura des hauts et des bas dans la saison. Il faut gérer ça avec une grande normalité. Il faut m'excuser, mais la presse veut toujours tout voir en blanc ou en noir, c'est top ou un désastre, mais dans la vie, c'est plutôt une nuance de gris. Mais je crois que nous sommes calmes avec lui», a terminé Enrique. Une manière de le protéger via une communication musclée.

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