C'est peu dire que l'Olympique de Marseille 2024-2025 n'a pas grand-chose à voir avec la version 2023-2024, grâce à un mercato réussi et dont Pierre Sage, l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais, a «apprécié la logique».
Avec une fort belle allure sur le papier et un début de saison presque parfait, qui l'a propulsé à la 2e place de Ligue 1, le club phocéen jouera l'Olympico dimanche avec l'étiquette de favori. Mais les Gones ne veulent pas se laisser impressionner.
L'OL veut prouver sa valeur
D'un côté, l'OM, 10 points et invaincu. De l'autre, l'OL, 4 unités et déjà battu deux fois. Les Lyonnais savent forcément que la dynamique ne joue pas pour eux. «Marseille fait meilleure impression. Ils ont fait un très bon début de saison, nous, moins. Ils ont gagné plus de matchs, ils sont dans le haut du classement, mais on a une équipe pour rivaliser avec eux sur la saison», a reconnu le milieu Maxence Caqueret, ce vendredi en conférence de presse. Même analyse globale portée par Sage : «Ils ont fait un très bon début de saison, nous on n'a pas le même tableau de marche. C'est un rendez-vous peut-être au bon moment pour remettre les pendules à l'heure», a prévenu le technicien.
La recette pour jouer aux horlogers ? «On s'est super bien préparés, on est prêts à faire un grand match, ça peut déterminer la suite de notre saison. L'ambiance sera chaude. On n'est pas des outsiders. Marseille est une bonne équipe mais on est prêts. On est quand même européens, ils ne le sont pas. On est quand même l'OL, une équipe importante de ce championnat. Ils ne viennent pas ici en se disant que ce sera facile», a repris Caqueret, un brin taquin, face aux médias.
Le test de Sage face à De Zerbi
Ce sera en tout cas l'occasion, pour Sage, qui débute presque dans le milieu, de se mesurer à Roberto De Zerbi, un tacticien pour lequel il n'a pas tari d'éloges. «J'étais parti voir Sassuolo il y a quelques années, j'aime beaucoup ce coach et ce qu'il fait. Je suis content de l'affronter», a avoué le manager de l'OL. «On avait plutôt bien géré contre son ancien adjoint (Francesco Farioli, ndlr), qui était à Nice la saison dernière. C'est une satisfaction personnelle d'affronter Mikel Arteta (en amical cet été contre Arsenal, ndlr), Luis Enrique... Mais ce n'est pas de la boxe. Il y a beaucoup de personnes entre nous : les joueurs. L'important c'est l'équipe», a-t-il ajouté. À elle de prouver qu'il faudra bien compter sur Lyon cette saison.
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