Et si Trent Alexander-Arnold (25 ans), à travers un fonds d'investissement anglais géré par son père, devenait propriétaire du FC Nantes ? C'est la possibilité évoquée ce vendredi par L'Equipe (lire ici).
Selon le quotidien sportif, le clan du latéral droit de Liverpool aurait déjà eu trois rendez-vous avec le président nantais Waldemar Kita pour évoquer un rachat du FCN et aurait formulé une offre orale de 100 millions d'euros (+ 40 M€ de bonus). Une information démentie par le patron des Canaris.
W. Kita - «ce sont des conneries»
Contacté par Presse Océan, Kita nie en bloc. «Si cela est vrai ? Mais ce sont des conneries tout ça ! D'où ça sort ? Comment voulez-vous qu'un homme sérieux qui désire acheter un club passe par un journaliste ? Trent Alexander-Arnold ? Mais je ne connais même pas ! Je viens de discuter avec mon avocat, je lui ai demandé : "Qui est ce mec-là ?" Il m'a répondu que son père était dans les finances et qu'ils ont quelques joueurs et autres agents…» , explique-t-il.
«Je n'ai jamais fait de visio-conférence avec qui ce soit, poursuit l'homme d'affaires franco-polonais. Jamais de la vie. C'est du n'importe quoi. Mais comment voulez-vous que dans ce genre d'affaire, avec de telles sommes… Moi, quand j'ai vendu ma société (Vivacy), personne n'était au courant même dans le personnel. C'est ça les affaires. Tout ceci est fait pour faire du mal, perturber… Ce n'est pas sérieux.» Les détails de l'article de L'Equipe sont tels que l'on a quand même du mal à imaginer que tout soit faux.
Kita est vendeur
Cette information, qu'elle soit avérée ou non, profite forcément à quelqu'un. D'autant que Ouest-France, qui a contacté l'un de ses proches ce vendredi matin, affirme que Kita est vendeur «à 100%» et se montre très à l'écoute de potentiels acheteurs. Le quotidien régional explique que le dirigeant se montre lassé par les résultats sportifs trop décevants et s'agace de devoir remettre la main à la poche en raison de la baisse des droits TV de la Ligue 1.
En tout cas, cette rumeur semble avoir créé des remous au sein du club, où certains se demandaient dans la matinée si leur patron ne s'est pas engagé dans cette entreprise de vente sans consulter personne, indique Ouest-France. «Le président nantais a l'habitude de recevoir, écouter, discuter avec des hommes d'affaires, agents etc. très régulièrement. Sans toujours en avertir son fils, Franck (le directeur général délégué du FCN, ndlr)» , expliquent nos confrères. Avec sa sortie, Kita espère sans doute calmer ce début d'agitation à deux jours d'un déplacement à Angers.
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