Mason Greenwood, Elye Wahi, Ismaël Koné, Geronimo Rulli, Derek Cornelius, Jonathan Rowe, Valentin Carboni, Pierre-Émile Højbjerg, Lilian Brassier, Neal Maupay, Adrien Rabiot... Une chose est sûre, les dirigeants de l'Olympique de Marseille n'ont pas chômé cet été avec un recrutement de qualité pour renforcer l'effectif de Roberto De Zerbi.
Si la venue du premier cité a fait couler de l'encre en raison de ses affaires extra-sportives, celles des deux derniers ont également fait parler. Le buteur franco-argentin, formé à Nice, et le milieu français, estampillé Paris Saint-Germain, ont évolué dans des clubs rivaux. Et ça, certains ont du mal à l'accepter. Parmi les réfractaires, un certain Alexy Bosetti (31 ans).
Une «honte» pour Bosetti
Libre depuis la fin de son contrat à Annecy, l'attaquant né à Nice est un ultra du Gym revendiqué. Il a évoqué son profond dégoût suite à la signature de Rabiot à Marseille. «Ça me dégoûte» , a lâché le Niçois dans L'Equipe. «Je ne dis pas qu'il doit faire vingt ans dans le même club, mais il y a un minimum à respect. Regardez (Lucas) Hernandez, il est Marseillais, il part du Bayern Munich, et une heure après il dit : 'Ici c'est Paris !' C'est ridicule» , a poursuivi le joueur formé chez les Aiglons.
«Ce n'est pas comme s'il était au FC Annecy et qu'on lui proposait le PSG. Un joueur a toujours le choix de signer. Il peut refuser, et Rabiot aussi. C'est honteux, c'est tout ce que je déteste dans le foot» , a insisté Bosetti, qui en veut aussi aux fans. «Ils étaient tous à l'aéroport à chanter, quelle honte... Ils sont contents, ils ont pris un joueur de Paris. Attention, c'est un sacré joueur, il va leur faire du bien. Mais si un joueur estampillé Marseille vient à Nice, je ne vais pas à l'aéroport...»
A. Bosetti – «au moins j'ai la tête haute quand je me balade à Nice»
«Je n'ai pas les qualités de Rabiot, mais j'aurais été bien plus riche si je n'avais pas eu cette dignité» , a poursuivi le Sudiste, qui a tout de même affirmé qu'ils «avaient raison financièrement» . «Cet été, des clubs rivaux de Nice m'ont approché et j'ai dit non, même si je suis au chômage. Ils avaient pas mal d'argent, mais je préfère Imperia. Au moins j'ai la tête haute quand je me balade à Nice. Je ne me vois pas signer à l'AS Cannes avec un tatouage Brigade Sud.»
S'il a du mal à encaisser le transfert de Rabiot à l'OM, Bosetti est au bord de l'écoeurement lorsqu'il s'agit d'évoquer celui de Maupay, avec lequel il a partagé le vestiaire du côté de l'Allianz Riviera. «Je préfère ne pas parler de Neal, car je l'aime trop humainement. Il voulait revenir, je suis déçu, car j'aurais tellement aimé le voir à Nice. Le voir là-bas, je suis dégoûté. Et c'était écrit qu'il allait marquer contre nous...» , a soupiré Bosetti, fan d'un football d'un autre temps.
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