OM : même sous la menace d'une sanction, Benatia reste droit dans ses bottes !

«Quand j'ai vu que M. Bastien allait arbitrer ce Lyon-Marseille, je n'étais déjà pas bien, c'est sûr. Je me rappelle encore de la saison dernière... Regardez les épisodes. Moi, je n'invente rien, je regarde les images comme tout le monde. Le second carton jaune de Balerdi ? Regardez au début de l'action, Lacazette accroche le maillot de Balerdi avant. C'est un match important, et il met un rouge au bout de 5 minutes !»

Au micro de DAZN dimanche, le conseiller sportif de l'Olympique de Marseille Medhi Benatia, même après la victoire incroyable de son équipe face à l'Olympique Lyonnais (3-2) en Ligue 1, n'a pas mâché ses mots pour charger l'arbitre Benoît Bastien. La raison de la colère du Marocain ? L'expulsion du défenseur central phocéen Leonardo Balerdi, dès la 5e minute, avec un second carton jaune sévère.

Benatia assume totalement

Depuis, les propos de l'ancien défenseur de la Juventus Turin ont beaucoup fait parler. Au point où la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel, saisie par le Conseil national de l'éthique, a convoqué le dirigeant marseillais afin de lui demander des explications sur son comportement le 2 octobre prochain. Pour éviter une lourde sanction, Benatia peut-il accepter de mettre de l'eau dans son vin face à la LFP ? Absolument pas !

D'après les informations du quotidien régional La Provence ce jeudi, le Marseillais, soutenu par ses patrons, assume totalement ses propos. Surtout, peu importe le futur verdict de l'instance, il n'a pas l'intention de revoir son mode de fonctionnement : il sera toujours prêt à «monter au créneau» pour défendre les intérêts de l'OM si la situation l'exige.

Une suspension de 4 matchs ?

En restant fidèle à cette déclaration, Benatia s'expose bien évidemment à une suspension importante. Pour un «propos blessant hors rencontre», il pourrait être suspendu 4 matchs. D'ailleurs, la Commission de la LFP a déjà marqué son territoire pour protéger les arbitres avec la récente sanction de l'entraîneur de Brest Eric Roy, qui a été privé de banc pour les trois prochains matchs en raison de son comportement véhément envers les officiels face à Toulouse (2-0) dimanche. Mais pour Benatia, l'important reste donc de défendre l'institution olympienne.

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