À Toulouse, l'Olympique Lyonnais était à côté de ses pompes ce dimanche, et presque par miracle, les Gones l'ont emporté sur le fil (2-1).
Rien ne dessinait pourtant un tel scénario, au vu d'une première période où les Rhodaniens ont tout fait à l'envers, quasi systématiquement battus dans les duels, avec un engagement limité.
Des attitudes qui n'ont vraiment pas été appréciées
Sans surprise, ces comportements en dilettante n'ont absolument pas plu à l'entraîneur Pierre Sage qui, au travers d'un commentaire sur la performance décevante de Georges Mikautadze - qu'il a par ailleurs défendu - s'en est pris à l'état d'esprit de certains. «J'ai parlé des attitudes qui me sortaient vraiment par les yeux», a résumé le technicien lyonnais au micro de DAZN.
«Concernant le doute que certains peuvent avoir, j'ai dit à Georges à la mi-temps : "Tu sais, tu vas faire 200 appels dans un match et c'est peut-être au 201e que tu seras servi. Donc mets-toi au service de l'équipe pour ça, pour le pressing. Tu verras que l'équipe va te rendre ce que tu lui apportes." Je pense qu'il a compris. J'ai mieux aimé sa deuxième mi-temps sur le plan défensif. (...) Ça va venir, j'ai vraiment confiance en les joueurs à partir du moment où ils travaillent et sont dans le bon état d'esprit», a expliqué Sage, qui semble donc avoir pardonné les fautifs, d'autant que Wilfried Zaha, sans doute le principal concerné, a aussi été excusé par son coach.
Sage ne s'attendait à rien
Déçu par les comportements individuels et le mélange collectif médiocre que l'ensemble donnait, Sage a avoué avoir été étonné que son équipe arrache une nouvelle fois la victoire au buzzer. «Je n'attendais pas grand-chose de cette fin de match, j'étais presque surpris que l'on marque», a-t-il concédé en conférence de presse. Les huit Lyonnais ayant profité du turn-over n'ont pas tous marqué des points, mais ils pourraient bénéficier d'autres opportunités si les écarts disciplinaires perdurent, à l'image d'Ernest Nuamah, pas retenu dans le groupe pour cause de retard à l'entraînement. «Ce n'était pas lui qui était blessé, c'était sa montre», a ironisé Sage. Le genre de problèmes toujours plus faciles à réparer avec la victoire en poche.
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