Puisque c'était une première et que cela s'est parfaitement passé sur le terrain, autant prolonger le plaisir. Phénoménaux à Salzbourg (4-0) en Ligue des Champions mardi, à l'occasion du premier déplacement européen de l'histoire du club, les joueurs du Stade Brestois ont fait une halte à Strasbourg sur le chemin du retour, où ils ont dû y passer la nuit, faute d'autorisation de décoller.
Un plein qui coûte une nuit
L'avion chargé de ramener la délégation brestoise d'Autriche, après son exploit, a décollé sur les coups de 22h30, comme prévu. Mais par sécurité, les pilotes ont préféré faire une escale à Strasbourg 45 minutes plus tard, pour faire le plein de carburant et finir le voyage sans inquiétude. Cependant, une fois la dose de kérosène rechargée, l'appareil n'a pas eu l'autorisation de redécoller… en raison de la fermeture de l'aéroport !
D'après le journal Le Télégramme ce vendredi, les Bretons, contraints de passer la nuit à Strasbourg, n'ont même pas réussi à trouver de logement pour la nuit. Ils ont dû se résoudre à camper dans l'aéroport, à même le sol pour certains, en s'aménageant une couchette de fortune pour d'autres. Et c'est donc dans ces conditions rudimentaires que les Brestois ont rêvé de leur exploit européen !
Entraînement annulé
Au petit matin, la délégation a pu redécoller d'Alsace afin d'arriver dans le Finistère à 8h30. Et tout ce petit monde a pu regagner ses pénates pour terminer sa nuit puisque le club a annulé l'entraînement de mercredi. «Heureusement qu'on a gagné, mais c'est vrai que ça nous a un peu gâché la fin de soirée», a relativisé le directeur sportif Grégory Lorenzi, qui en a profité pour se plaindre de la société organisatrice, Valljet. Et le hasard a voulu que cette entreprise soit cofondée par un certain Waldemar Kita.
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