Equipe de France : en 2019, Griezmann voulait déjà dire stop

Ce n'est pas qu'une simple usure mentale et physique. Etant donné l'attachement d'Antoine Griezmann (33 ans) à l'équipe de France, seul un profond mal-être peut expliquer sa retraite internationale.

La preuve, l'attaquant de l'Atletico Madrid souhaitait déjà mettre un terme à son parcours en Bleu en 2019, soit l'année qui avait suivi le sacre au Mondial en Russie.

Deschamps avait retenu Griezmann

Mais selon les informations de Téléfoot, Didier Deschamps s'était rendu dans la capitale espagnole pour le convaincre de continuer. Le sélectionneur avait alors évité la perte d'un cadre affecté par un manque de reconnaissance.

Autant dire qu'en mars 2023, l'attribution du brassard à Kylian Mbappé n'avait fait que renforcer ce sentiment. Et même s'il persiste à dire que Griezmann a digéré la nouvelle en quelques heures, et que le vice-capitaine n'a pas été rétrogradé cet été, son nouveau statut de remplaçant à l'Euro 2024 l'a forcément rapproché de la sortie. Il est vrai que le Maconnais avait assuré à l'émission de TF1 qu'il comptait bien disputer le Mondial 2026 (voir ici). Mais son discours en septembre ne reflétait pas sa réflexion du moment.

Le faux discours de Grizou

«Quand vous l'avez interviewé le mois dernier en rassemblement, entre ce qu'il vous a dit et ce qu'il pensait, c'est quelque chose qu'il avait déjà dans la tête, a révélé Deschamps à Téléfoot. Vous imaginez qu'il va vous dire en plein rassemblement entre deux matchs «je pense à arrêter» ? Moi quand je vous parle aussi, je ne dis pas forcément toujours ce que je pense.» Il est évident que le sélectionneur ne dit pas tout sur le cas Griezmann, que nos confrères décrivent isolé et mélancolique lors de son dernier passage à Clairefontaine.

Difficile d'imaginer que les départs de ses amis Hugo Lloris, Raphaël Varane ou encore Olivier Giroud en soient la cause principale. En tout cas, cette fois, Deschamps n'a pas tenté de le retenir. Pour prendre sa retraite internationale, «il faut du courage, de la lucidité et de l'honnêteté et Antoine, dans son analyse, n'en a pas manqué» , félicitait le coach des Bleus lundi. Comme si Griezmann lui avait presque rendu service.

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