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le 17/10/2024 à 21h40

PSG : les confidences de Georgen, un Titi qui a perdu ses plumes

PSG : les confidences de Georgen, un Titi qui a perdu ses plumes
Alec Georgen évolue désormais à Dunkerque.
Considéré comme un des plus grands espoirs du Paris Saint-Germain, Alec Georgen n'a jamais vu sa carrière décoller. Aujourd'hui à Dunkerque, le latéral droit de 26 ans a évoqué ses difficultés à s'imposer après son départ de la capitale.

Alec Georgen. Ce nom vous dit vaguement quelque chose, et c'est normal. A ses débuts chez les professionnels, en 2015, le latéral droit, alors âgé de 17 ans, était considéré comme un des plus grands espoirs du Paris Saint-Germain. Quasiment une décennie plus tard, le natif de Clamart n'a jamais vraiment réussi à convaincre, alternant les saisons entre le National et la Ligue 2.

Le PSG, un monde à part

Aujourd'hui à Dunkerque, le Francilien s'est longuement livré au quotidien Le Parisien. L'occasion pour lui d'évoquer les difficultés de sortir de son cocon avec la nécessité de convaincre pour prouver sa réelle valeur. «Quand on sort du PSG, on est étiqueté. On a souvent l'image d'un joueur qui n'a pas la tête sur les épaules et qui n'est pas travailleur. Malheureusement, partout où je suis passé, j'ai eu droit à ce préjugé» , a soufflé le joueur qui a rejoint l'US Avranches, en 2019, après la dissolution de la réserve du PSG.


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Selon lui, les joueurs formés au PSG ne sont pas forcément préparés à se faire violence dans un autre contexte, bien moins confortable. «Bien sûr que l'on découvre un autre monde. Au PSG, on est protégé et mis en avant très vite alors que l'on n'a pas forcément joué en pro. On a l'habitude de travailler dans des conditions extraordinaires, très au-dessus de la moyenne. La différence en termes d'infrastructure, l'aspect financier aussi, ce sont des choses qui peuvent être parfois perturbantes quand on quitte Paris» , a assuré le Dunkerquois.

Apprendre à être autonome

«Mais il faut garder les pieds sur terre, avoir une faculté d'adaptation, savoir pourquoi on est là et mettre les bons ingrédients pour rebondir. À Avranches, je devais laver mes affaires à la maison et à Concarneau, c'était pareil même si on était en Ligue 2» , a ajouté l'ancien Parisien, pas épargné par les blessures après son départ de la capitale et qui a dû batailler pour ne pas plonger lors de son passage entre 2020 et 2023 à Auxerre.

«À Paris, on jouait sur des billards toute la saison, en Bretagne, à partir du mois d'octobre, les terrains en herbe ne sont plus praticables et jusqu'au printemps tu t'entraînes sur un synthétique. Le staff médical aussi : au PSG, il y a cinq ou six kinés à disposition tous les jours, même plus, tu as toute la récupération, les bains froids, les saunas. À Concarneau, il n'y a pas ça» , a terminé Georgen, qui fait partie d'une longue liste de titis n'étant pas parvenus à casser le plafond de verre.

Que pensez-vous des propos d'Alec Georgen ? N'hésitez pas à réagir et débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» ...

Par Youcef Touaitia, le 17/10/2024 à 21h40

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