PSG : après son départ, Soler donne sa version

C'est seulement dans les derniers instants du mercato que le Paris Saint-Germain a conclu le prêt de Carlos Soler à West Ham cet été. Un soulagement pour le club francilien ? Pas vraiment si l'on en croit l'Espagnol.

Régulièrement cité parmi les indésirables du PSG, le milieu de 27 ans n'a pourtant jamais été poussé vers la sortie. L'ancien joueur de Valence assure qu'il a lui-même pris la décision de s'envoler.

Soler a lui-même pris la décision

«Si je voulais partir ? Oui, c'est la vérité, a confié Soler à Marca. Je n'ai jamais reçu de nouvelles de la part du club ou de l'entraîneur pour me dire qu'ils voulaient que je parte. Mais je savais que la saison dernière avait été compliquée à cause de mon temps de jeu (14 titularisations toutes compétitions confondues), et je suis au bon âge au niveau de la maturité pour profiter du football. Je voulais un nouveau défi, partir et jouer en Premier League.»

Pour appuyer la version de l'international espagnol, sa présence dans le groupe au Havre (victoire 4-1), lors de la 1ère journée de Ligue 1, prouve qu'il n'était pas écarté. «J'insiste. A aucun moment Luis ne m'a dit que j'allais peu jouer ou qu'il ne comptait pas sur moi, a-t-il ajouté. Mais je suis assez intelligent pour connaître le niveau qu'il y a au PSG, et je savais qu'il serait difficile d'avoir du temps de jeu.» Lucide, Soler reconnaît la supériorité de ses concurrents au milieu. Et admet que sa polyvalence n'aurait pas amélioré sa situation.

La fameuse rigidité de Luis Enrique

Un départ lui semblait donc inévitable, d'autant que le natif de Valence n'est pas un grand fan des fameuses méthodes du coach parisien. «Au PSG, Luis Enrique avait une idée très marquée et basée sur le football de position. Il te donne des règles, il te parle de tactique… Et les rôles sont très définis indépendamment du joueur qui le remplit. Tous les joueurs doivent savoir ce qu'ils doivent faire dans toutes les positions, a confirmé le Hammer davantage séduit par son nouveau manager. Julen (Lopetegui) te donne un peu plus de liberté, ce n'est pas autant basé sur la position.»

Même si son contrat n'expire qu'en juin 2027, et qu'il prend soin de ne rien écarter pour son avenir, Soler a probablement du mal à imaginer un retour dans la capitale française. Le milieu prêté sans option d'achat, qui attend toujours sa première titularisation en Premier League, espère retrouver un rôle majeur à West Ham et peut-être retrouver la sélection espagnole qu'il n'a plus connue depuis la fin du Mondial 2022, après le départ du précédent sélectionneur Luis Enrique.

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