PSG : Cavani justifie enfin son départ avant le Final 8

Edinson Cavani (37 ans) restera à jamais un grand nom du Paris Saint-Germain. Avec ses 200 buts en 301 matchs entre 2013 et 2020, l'attaquant uruguayen a occupé durant quelques années la tête du classement des meilleurs buteurs du club de la capitale avant d'être détrôné et largement dépassé par Kylian Mbappé (256 buts en 308 matchs). Si certains n'ont aucun mal à dire qu'il est une légende du Parc des Princes, d'autres refusent de lui conférer ce statut. Pourquoi ? Car ils n'ont pas du tout apprécié la manière dont il a quitté Paris, au terme de son contrat en juin 2020.

En effet, l'Uruguayen avait la possibilité de prolonger de deux mois supplémentaires afin de disputer le Final 8 de la Ligue des Champions. Freiné par un souci à la hanche, il avait vu Mauro Icardi le dépasser dans la hiérarchie des attaquants malgré une titularisation contre le Borussia Dortmund (2-0), lors du fameux dernier match avant la coupure liée au Covid-19. Un recul qu'il a mal vécu et qui l'a poussé à faire une croix sur le mini tournoi organisé à Lisbonne, où un certain Eric Maxim Choupo-Moting a enfilé sa cape de héros face à l'Atalanta (2-1).

Cavani vexé par les dirigeants

«Quand j'ai quitté le PSG, c'est parce que mon contrat se terminait et qu'ils ne m'avaient pas proposé de le renouveler. Ils avaient prévu que je sois libéré. La fin de saison est arrivée, la pandémie a frappé et ils ont joué cette 'mini Ligue des Champions', ce format étrange. Lorsqu'ils ont su que la Ligue des Champions allait être jouée, ils ont commencé à m'appeler parce qu'ils voulaient que je joue dans cette compétition» , a confirmé le buteur de Boca Juniors dans un entretien accordé à ESPN.

«J'ai mes principes, et je sais que je donne le maximum là où je suis, parce qu'il y a un club qui vous fait confiance et qui vous paie, alors je donne tout ce que j'ai. Mais si quelque chose ne va pas, je le dis. C'est comme ça que ça s'est passé. J'ai dit que je n'allais pas renouveler mon contrat, parce qu'ils voulaient le faire, pour qu'ils aient cette concurrence en attaque, parce qu'il y avait cette compétition» , a appuyé l'ex-goleador de la Céleste, visiblement vexé par le traitement de ses dirigeants, qu'il juge injustifié.

Une fin au goût amer

«Pourquoi ne m'avez-vous pas offert cette possibilité plus tôt ? Pourquoi ne m'avez-vous pas dit que vous me faisiez confiance et que vous vouliez que je continue ? Après, j'aurais pris la décision de continuer ou non. Mais la fin est arrivée et je suis partie en paix avec moi-même parce que je suis mes principes. J'aurais aimé partir avec un stade plein, mais non, j'ai senti que c'était le moment de partir de ce PSG, que ça s'arrêtait là de cette façon et qu'il n'y avait pas besoin» , a ruminé celui qui a porté le numéro 7 à Paris.

Une amertume qui ne s'est visiblement pas dissipée au fil des années pour Cavani, qui comme Thomas Meunier, a préféré décliner la proposition de ses supérieurs. Un choix que n'a pas fait Thiago Silva, resté jusqu'au bout malgré un traitement similaire et alors que le défenseur central brésilien était encore indiscutable et le meilleur à son poste au moment de partir. En revanche, El Matador ne dit pas si ce refus de prolonger son histoire d'amour de deux mois au PSG est lié ou non à un accord déjà ficelé avec Manchester United dans la foulée avec une belle prime à la signature...

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