Ballon d'Or 2024 : l'attitude du Real fait jaser...

Un Real Madrid en colère. Lundi, le club espagnol a tout simplement boycotté la cérémonie du Ballon d'Or en raison de la défaite de l'ailier Vinicius Junior, seulement 2e de cette édition 2024 derrière le milieu de terrain de Manchester City Rodri.

Remontés contre France Football et l'UEFA, les Merengue ont refusé de se rendre à Paris pour participer aux festivités.

J. Tebas - «la victimisation du Real n'a pas lieu d'être»

Auprès du média Marca, la Maison Blanche a d'ailleurs diffusé plusieurs messages pour dénigrer cette distinction individuelle et les méthodes de FF. Au passage, le Real a même sous-entendu une influence de l'instance européenne pour éviter le sacre de Vinicius en raison du conflit concernant la Super Ligue. De son côté, le président de la Liga Javier Tebas a pris la parole pour déplorer l'attitude des Madrilènes.

«Je suis supporter du Real. Les valeurs importantes de ce club sont d'être un gentleman et de se serrer la main quand on perd. Je pense que cela fait un certain temps que le Real Madrid a perdu cet état d'esprit. Ils auraient dû se rendre à cette cérémonie et ne pas mettre en cause le système de France Football, qui est transparent, avec 100 journalistes qui votent. La victimisation du Real n'a pas lieu d'être et est exagérée. Je ne sais pas sur quel chemin ils vont. Ce manque d'élégance, nous le vivons en Espagne aussi», a soufflé le dirigeant espagnol, qui dispose de relations compliquées avec le boss du Real Florentino Pérez, pour L'Equipe.

Guardiola défend le sacre de Rodri

Entraîneur de Rodri à City, Pep Guardiola a été également invité à commenter le comportement du champion d'Espagne en titre. «Il n'y a rien à dire. S'ils ne veulent pas y aller, ils n'y vont pas... S'ils ne veulent pas le féliciter, ils ne le félicitent pas. Je ne suis pas là, et Manchester City non plus, pour juger ce que font les autres clubs», a commenté l'ex-coach du FC Barcelone, tout en rappelant qu'Erling Haaland, 2e en 2023 derrière Lionel Messi, avait lui fait l'effort de se déplacer à Paris.

Surtout, le technicien espagnol a tenu à rappeler que le sacre de son joueur n'était pas volé. «Si Vinicius aurait dû gagner ? Peut-être. Mais une centaine de journalistes votent, pas seulement une petite élite. Il y a des gens du monde entier, c'est pour cela qu'il y a des opinions différentes, c'est une des belles choses du football», a terminé Guardiola. Une beauté qui n'a pas été perçue par le Real...

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