Aligné pour la quatrième fois de la saison dans la cage du Paris Saint-Germain samedi face à Lens (1-0), Matvey Safonov a, pour la première fois, bénéficié d'un choix tactique de Luis Enrique.
Alors qu'il avait profité de l'absence de Gianluigi Donnarumma pour jouer contre Gérone (1-0), Reims (1-1) et Rennes (3-1), en septembre, le Russe a été utilisé face aux Sang et Or pour son bon jeu au pied. Et l'expérience pourrait se répéter.
Luis Enrique songe à repartir de zéro avec les gardiens
À en croire le journal L'Equipe ce dimanche, Luis Enrique réfléchit depuis plusieurs semaines à rebattre les cartes concernant le poste de gardien de but. Il n'est ainsi pas à exclure que Safonov soit encore préféré à Donnarumma, mercredi, face à l'Atletico Madrid en Ligue des Champions, même si c'est a priori pour s'adapter aux spécificités de l'adversaire du week-end que l'ancien de Krasnodar a été choisi face aux Sang et Or.
«La supériorité est générée quand un adversaire met la pression dans la moitié de terrain adverse. L'adversaire doit attaquer le gardien. À chaque fois qu'un joueur de Lens va sur notre gardien, ça laisse un joueur libre ailleurs sur le terrain. La majorité du temps, nous avons trouvé des solutions et, à chaque fois, ça se transforme en occasion de but. Safonov n'a commis aucune erreur. (...) Il a été très bon et ça n'a pas été facile pour lui. Je suis très content de sa performance», a commenté Luis Enrique en conférence de presse, sous-entendant qu'il avait donc porté son choix sur la recrue estivale en raison de sa fiabilité pour jouer sous pression.
Donnarumma, une fébrilité en C1 sanctionnée ?
Le jeu au pied défaillant de l'Italien, conjugué à son incapacité à se montrer décisif en Ligue des Champions démontrée pas plus tard qu'en octobre dernier face à Arsenal (0-2), peut-il le reléguer sur le banc ? Le technicien asturien n'a pas voulu se montrer catégorique. «J'ai une obsession totale : que tous les joueurs puissent jouer. Safonov, Tenas et Donnarumma doivent être prêts à tout moment. C'est mon obsession et je travaille tous les jours à cela», a-t-il expliqué.
Reléguer Donnarumma au rang de doublure serait en tout cas une sacrée révolution… et une étrange réponse à la sortie médiatique de l'ex-joueur de l'AC Milan, dithyrambique au sujet de son coach dans un entretien réservé à Sport Mediaset. «Humainement, il est fantastique. Il parvient à faire en sorte que chacun d'entre nous s'exprime au mieux, il nous maintient tous en alerte et ne fait jamais en sorte que quelqu'un se sente relégué», avait-il prévenu. C'est ce qui s'appelle viser dans le mille.
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