Que reste-t-il du passage de Francesco Farioli à Nice ? Pas grand-chose. Malgré une première partie de saison intéressante avec l'illusion de pouvoir accrocher le podium, le Gym a perdu pied après janvier.
La belle 5e place obtenue par le club azuréen n'a pas convaincu les supporters, qui ont souvent assisté à des matchs profondément ennuyants sous la direction de l'entraîneur italien. Preuve en est, les Aiglons ont bouclé l'exercice 2023-2024 avec la 13e attaque de Ligue 1. Une courte expérience qui a servi au jeune coach, parti après seulement une année à l'Ajax.
Feyenoord et le PSV à la trappe
Qui dit Ajax dit forcément jeu tourné vers l'avant et le technicien de 35 ans, bien décidé à faire honneur à l'institution néerlandaise, n'a pas manqué ses débuts sur le banc des Lanciers. Des premiers pas qui n'ont d'abord pas été de tout repos avec une séance de tirs au but légendaire contre le Panathinaikos (13-12), une des plus longues de l'histoire du football, qui a donné des cheveux blancs à l'ex-technicien niçois, avant d'écarter Jagiellonia en barrages de la Ligue Conférence. La défaite subie à Breda (2-1) après seulement deux journées en Eredivisie a d'ailleurs fait naître quelques doutes.
Mais depuis cette contre-performance, tout va pour le mieux du côté de l'Ajax, qui rappelons-le, sort d'une de ses plus mauvaises saisons avec une piètre 5e place en terminant à 35 points du champion, le PSV. Le club de la capitale des Pays-Bas vient d'enchaîner six victoires consécutives en championnat et a bouclé une semaine rêvée en remportant le Klassieker face à Feyenoord (0-2), mercredi, avant de retourner son principal rival pour le titre, le PSV (3-2), samedi, qui avait gagné ses dix premiers matchs en Eredivisie. Un succès qui a relancé la course au sacre et qui a surtout donné du crédit à Farioli.
Des joueurs enfin à l'endroit
Au-delà de ses 16 victoires en 19 matchs, pour seulement deux nuls et une défaite, depuis son arrivée sur les bords de l'Amstel, Farioli parvient à tirer le meilleur de ses joueurs. Déchargé du brassard de capitaine avec l'arrivée de Jordan Henderson, Jorrel Hato (3 buts et 4 passes décisives) enchaîne les grosses performances au poste de latéral gauche après avoir évolué en grande partie dans l'axe ces derniers mois. Il en est de même pour Mika Godts (5 buts et 5 passes décisives), épargné par les blessures et de mieux en mieux sur l'aile gauche, ou encore des plus anciens comme Davy Klaassen et Bertrand Traoré.
Dauphin du PSV avec cinq points de retard mais un match en moins par rapport à son rival, l'Ajax devra confirmer face à un autre gros morceau, Twente, dans une semaine. «Ce serait un exploit d'enchaîner la passe de trois, surtout après ce qu'a connu l'Ajax il y a encore quelques mois. Farioli a su faire face aux nombreuses critiques suite à sa nomination, lui qui a été considéré comme un entraîneur inexpérimenté avec une approche peu orthodoxe, notamment concernant la rotation des joueurs» , peut-on lire dans De Telegraaf. Une méthode qui semble fonctionner pour un technicien qui se retrouve enfin de son élément.
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