Ballon d'Or 2024 : plébiscite pour Rodri en Europe, unanimité pour Bellingham et autres bizarreries... Les votes dans le détail

Vous en avez marre d'entendre parler du Ballon d'Or 2024 ? Vous allez avoir droit à une dose. Une dernière, c'est promis. Ce samedi, France Football a dévoilé les détails des votes des 99 pays dans le TOP 100 du classement FIFA (hors Syrie). On y retrouve, comme tous les ans, des choix logiques mais aussi d'autres plus contestables.

+ Retrouvez le classement final du Ballon d'Or 2024

Rodri peut remercier les journalistes européens

41 points. C'est ce qui sépare Rodri, le lauréat, de Vinicius Junior, son dauphin. Un écart infime au vu du total des points distribués (1 170 pour l'Espagnol, 1 129 pour le Brésilien). Lorsque l'on se penche sur les résultats, on se rend compte que le milieu de terrain espagnol a bénéficié d'un petit coup de pouce des votants européens. En effet, le métronome de Manchester City, arrivé en tête à 49 reprises au global, a été choisi à la première place par 28 des 40 pays du Vieux Continent. Un ratio (70%) assez énorme qui a fait la différence.

L'ailier du Real Madrid, cité 35 fois en première position, a eu droit à un soutien plus homogène. Il est arrivé en tête dans neuf pays européens (Arménie, Belgique, Espagne, France, Grèce, Pays de Galles, Russie, Suisse, Turquie), dans 12 des 22 pays africains concernés, dans 6 des 13 nations asiatiques et dans 8 des 21 pays des Amériques. En ajoutant à cela la dispersion des votes entre les différents joueurs du Real Madrid en lice pour le sacre final, on comprend mieux pourquoi le Merengue a échoué de peu derrière son concurrent ibérique.

Le plus régulier ? Bellingham

L'autre joueur qui peut «l'avoir mauvaise» , c'est Jude Bellingham. Alors qu'il pouvait lui aussi prétendre à la couronne, l'Anglais, 3e, qui a terminé avec 917 points, a la particularité d'être le seul joueur à figurer dans les 99 listes ! Aucun journaliste n'a zappé le meneur de jeu du Real Madrid alors que Rodri a été oublié par les Émirats arabes unis et Panama, tandis que Vinicius Junior n'a pas été retenu par la Finlande, la Namibie ou encore Salvador. La Corée du Sud est le seul pays à ne pas avoir mis l'Espagnol et le Brésilien dans son TOP 5.

Si le Britannique a fini en première position à cinq reprises (Écosse, Géorgie, Namibie, Salvador, Slovénie), c'est également le cas de Daniel Carvajal, 4e, cité quatre fois au premier rang (Angola, Hongrie, Oman, Pérou) et de Toni Kroos, 9e, deux fois (Argentine, Équateur). La Corée du Sud a choisi Erling Haaland, 5e, en première place, la Côte d'Ivoire a mis Kylian Mbappé, 6e, au sommet, tandis que le représentant de Trinidad a opté pour Lautaro Martinez, 7e. En petit filou, celui du Nigéria a donné ses 15 points à... Ademola Lookman, 14e.

Quelques bizarreries

Si le journaliste de la Norvège a été bien plus objectif en n'intégrant pas Erling Haaland dans son TOP 10, son homologue de Turquie a été chauvin en plaçant Hakan Calhanoglu, 20e, à la troisième marche du podium. Une idée comme une autre. Des bizarreries, si on peut les appeler ainsi, il y en a eu d'autres dans ce scrutin. Les performances de Granit Xhaka avec le Bayer Leverkusen ont émerveillé en Allemagne et en Namibie, puisque le Suisse est lui aussi arrivé en troisième position dans ces deux pays.

Son partenaire en club, Florian Wirtz, 12e, occupe lui la 4e place au Chili et à Oman. Champion d'Europe avec la Roja, Dani Olmo; 13e, fait partie des quelques joueurs avec 4 nominations dans le TOP 5 : une 4e place avec la Géorgie, une 5e place avec Panama, la Pologne et Salvador. Si la Guinée a décidé de surprendre en plaçant Federico Valverde, 17e, au 5e rang, Emiliano Martinez, 18e, n'a lui non plus pas été oublié puisque l'Argentin a été classé 5e par le Mali et Trinidad, mais aussi en 8e position par l'Angleterre.

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