Un joueur, même absent, peut parfois symboliser à lui seul les problèmes de son équipe. Il est ici bien évidemment question de Kylian Mbappé, non convoqué par Didier Deschamps pour le rassemblement du mois de novembre.
En méforme, l'attaquant du Real Madrid n'est aujourd'hui plus le «game changer» qu'il était jusqu'à la Coupe du monde 2022. Il ne progresse plus, voire régresse, à l'image des Bleus ? Avec ou sans lui, ces derniers déçoivent régulièrement depuis la compétition organisée au Qatar.
Konaté refuse de parler de régression
Le triste nul face à Israël (0-0), jeudi en Ligue des Nations, a confirmé cette impression générale : Deschamps et ses hommes ne font plus rêver les supporters. «Peut-être qu'on manque un peu d'efficacité, qu'on ne met pas autant de buts qu'avant, mais il ne faut pas oublier que chaque joueur a des objectifs personnels avec son club, et qu'on joue énormément de matchs. Lorsqu'on vient en sélection, il y a une fatigue qui s'accumule», a justifié le défenseur central Ibrahima Konaté en conférence de presse.
«Toutefois, je ne peux pas parler de régression, a poursuivi le joueur de Liverpool. Le plus important c'est de travailler, d'être en forme au quotidien.» Au-delà de l'évident problème d'efficacité devant la cage adverse, qui s'explique par la méforme de Mbappé et les retraites internationales d'Olivier Giroud puis d'Antoine Griezmann, la fatigue physique et mentale des joueurs serait donc le principal facteur du visage affiché par les Bleus. Un avis également partagé par le sélectionneur.
Une fatigue physiologique des joueurs ?
«Je parle beaucoup avec eux. Comme j'ai eu à vous le dire, il y avait besoin de récupérer pour beaucoup de joueurs. Ils sortent de semaines à trois matchs. Il y a la fatigue physique et psychologique aussi. Certains diront qu'on ne va pas les plaindre, mais avec les déplacements et les voyages... (...) La motivation est tout de même là, heureusement qu'elle est là», a réagi DD.
«Après, entre avoir la motivation et la retranscrire sur le terrain… Il y a l'état physique qu'on peut davantage mesurer, et la fatigue psychologique qui est parfois plus importante. Et celle-ci est difficile à quantifier», a conclu le technicien tricolore. Pas sûr que ce discours suffise pour calmer les critiques de nombreux observateurs, qui le visent personnellement. Pour retrouver leur popularité passée, les joueurs seraient bien inspirés de réaliser une grosse performance face à l'Italie dimanche. Mais en sont-ils vraiment capables ?
D'après vous, les Bleus sont-ils en pleine régression ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…