OM : "je n'ai pas fui du Shakhtar même quand Poutine a lancé des bombardements", De Zerbi cash !

Dans les coulisses du Vélodrome, les minutes qui ont suivi la claque reçue par l'Olympique de Marseille contre Auxerre (1-3) en Ligue 1, avant la trêve internationale, ont été mouvementées.

En conférence de presse, l'entraîneur Roberto De Zerbi avait réalisé une sortie forte sur le coup de la colère : «Si le problème c'est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l'argent, le reste je m'en fous.»

De Zerbi loue sa fidélité, même sous les bombes

Après avoir déploré une intervention médiatique mal interprétée selon le quotidien local La Provence vendredi dernier, l'ancien manager de Brighton a tenu à revenir lui-même sur ses propos. En conférence de presse ce vendredi, à la veille d'un périlleux déplacement à Lens, le technicien a assuré que claquer la porte n'avait en réalité jamais été une option pour lui.

«Je n'ai pas employé de mots forts. J'ai juste assumé mes responsabilités. Si vous croyez que je vais démissionner, que c'est mon idée, je tiens vraiment à souligner que je ne fuis pas. Je reste ici, je n'ai pas fui du Shakhtar, même quand Poutine a lancé des bombardements à Kiev. Je crois en cet OM, aux joueurs que j'entraîne. Je ne vais nulle part ailleurs», a insisté le Transalpin face aux médias.

De Zerbi en attend beaucoup plus

Néanmoins, l'entraîneur marseillais a logiquement réitéré sa déception après ce match complètement raté face à l'AJA. «Moi, mais les joueurs et le club de manière générale, n'acceptons pas le match contre Auxerre. Sur le terrain, ce n'était pas suffisant», a-t-il rappelé. De Zerbi en attend plus, beaucoup plus, et notamment au Vélodrome, où l'OM n'a remporté qu'un seul de ses cinq matchs cette saison.

«On s'est un peu perdu, surtout à domicile, des joueurs sont arrivés. On a du mal à être les mêmes, tant à domicile qu'à l'extérieur. C'est lié au caractère, au fait de jouer dans un stade aussi important que celui-ci. Si on va tous dans la même direction, on pourra surmonter les problèmes. Si on se laisse prendre par l'angoisse, ce sera plus dur. (...) Mon équipe a les qualités pour mieux jouer à domicile, certes, mais aussi à l'extérieur», a assuré RDZ. Il faudra commencer par le prouver samedi à Lens, avant la prochaine réception des Marseillais, le dimanche 1er décembre contre Monaco.

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