Marqué par la gifle reçue face à l'AJ Auxerre (1-3) au Vélodrome en Ligue 1 le 8 novembre, l'entraîneur de l'Olympique de Marseille Roberto De Zerbi a fait passer un message simple à son groupe : ses choix seront plus que jamais dictés par les performances des joueurs à l'entraînement.
Pour le déplacement sur la pelouse du RC Lens (3-1) samedi, le défenseur central Lilian Brassier, écarté, a été la première victime de cette nouvelle mentalité. Et le grand gagnant ? Valentin Rongier bien sûr !
Rongier, un exemple qui a séduit De Zerbi
Globalement peu utilisé depuis le début de la saison après son retour d'une grave blessure au genou, le milieu phocéen avait seulement connu une titularisation peu convaincante, contre l'OGC Nice (2-0) le 14 septembre dernier, afin de dépanner au poste de latéral droit en raison de nombreuses absences. A Lens, l'ancien Nantais a intégré le onze de départ pour épauler Pierre-Emile Højbjerg et Adrien Rabiot dans l'entrejeu. Buteur et performant, Rongier a bien évidemment marqué des points auprès de De Zerbi.
Et ce retour en force du Marseillais a été construit au cours des dernières semaines. D'après les informations du quotidien L'Equipe ce lundi, l'Olympien a séduit le technicien italien par son investissement au quotidien. De plus en plus affûté sur le plan physique, Rongier a été salué, à plusieurs reprises, en interne par De Zerbi pour son exemplarité. Et sa titularisation, au détriment d'Ismaël Koné en l'absence d'Amine Harit, était donc devenue une évidence.
L'assurance d'un équilibre ?
Outre son but, le Marseillais a joué un rôle clé face aux Lensois en apportant de l'équilibre à son équipe. Grâce à sa présence, Rabiot, libéré de certaines contraintes défensives, a pu jouer plus haut et avoir un impact bien plus important. «Le temps est en train de nous prouver que cette équipe a besoin de quelqu'un pour mettre de l'ordre sur le terrain, et je crois que Rongier a cette caractéristique», avait d'ailleurs noté De Zerbi.
«Il a vraiment fait un gros match. Je ne voulais pas le sortir, mais il avait été averti et j'avais peur d'un second carton jaune. Et à sa sortie, on a justement perdu notre équilibre», avait analysé le Transalpin en conférence de presse. Un retour en force finalement peu étonnant dans la carrière olympienne de Rongier. On lui promettait le banc sous les ordres de Jorge Sampaoli et Igor Tudor, mais le joueur de 29 ans a toujours fini par s'imposer. Bis repetita avec De Zerbi ?
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