Qu'est-ce qui est inévitable dans la vie ? La mort, oui. Les impôts, aussi. Les facéties de Luis Enrique ? Également. Sur la pelouse du Bayern Munich (1-0), mardi, on a vu tout ce qui n'allait pas dans son Paris Saint-Germain.
La bourde de Safonov qui gâche tout
Le problème du gardien, il n'est pas le seul à l'avoir rencontré. En dehors de Keylor Navas, aucun joueur n'a donné satisfaction à ce poste. Est-ce une raison valable pour remplacer Gianluigi Donnarumma, certes loin d'être irréprochable dans cette compétition, pour un tel rendez-vous ? «Ça va montrer à Donnarumma que ses performances ne sont pas optimales, mais après ?» , expliquait Christophe Lollichon la semaine passée. Après, eh bien, on n'est pas plus avancé.
Et pour cause, Matvey Safonov a fait ce que tous les supporters parisiens redoutaient, à savoir une bourde. Le gardien russe, qui s'est complètement troué sur un corner après la demi-heure de jeu, a offert le but de la victoire à Kim Min-Kae. Certes, l'ancien de Kranosdar a réalisé six arrêts, dont une superbe parade face à Jamal Musiala, mais on retiendra surtout cette bourde qui plombe totalement le match de son équipe. La plus-value par rapport à Donnarumma ? Aucune.
Aucun point d'appui en attaque
Le problème de l'attaquant, il se l'est créé seul. Oui, Zlatan Ibrahimovic, Edinson Cavani, Mauro Icardi, Neymar, Lionel Messi ou Kylian Mbappé ne sont plus là. Et alors ? A Munich, Ousmane Dembélé et Bradley Barcola ont été envoyés au casse-pipe en pressant tels des acharnés pour gêner la relance bavaroise. Mais entre les deux ailiers, le vide intersidéral. Sans point d'appui, comment peser sur des défenseurs qui ont joué dans un fauteuil ?
On l'a compris, Randal Kolo Muani n'existe plus dans son esprit, à tel point que ce dernier n'a même pas eu droit à une poignée de minutes malgré sa bonne entrée contre Arsenal (2-0), début octobre. De là à dire que le buteur français aurait pu changer le cours du match, probablement pas. Mais ce n'est pas un hasard si le dernier attaquant parisien à avoir marqué en Ligue des Champions n'est autre que Kylian Mbappé... en avril dernier.
Luis Enrique croit du comme fer à son «projet»
Le problème du discours, pour finir. Coach le plus battu en C1 avec le PSG avec déjà 8 défaites en 17 matchs, Luis Enrique s'est une nouvelle fois rangé derrière le «projet» . «Des excuses ? Non, je ne suis pas d'accord. Je crois que notre équipe est dans un projet très intéressant, pour le futur, et on a montré sur plusieurs matchs que nous avions le niveau. Même dans nos défaites, il y a toujours l'envie d'attaquer» , a insisté l'ancien technicien du FC Barcelone pour Canal+.
«Mais on voit toujours ce besoin de trouver un coupable. S'il y a un coupable, c'est moi. Je suis responsable, vous avez le coupable, à partir de là, j'accepte toutes les critiques sans aucun problème» , a terminé l'homme de 54 ans, un brin agacé. Heureusement pour lui, le futur adversaire du PSG, le Red Bull Salzbourg, est encore plus mal en point avec 4 défaites en 5 matchs. Rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel épisode. Plus joyeux cette fois-ci ?
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