Le fameux «nouveau projet» du Paris Saint-Germain version Luis Enrique s'explique-t-il seulement par l'échec de l'ancien, centré sur les stars mondiales ?
Désormais, place au collectif, place à la construction, et à des investissements moins importants sur le marché des transferts. Un changement drastique de stratégie qui indique également un «détachement prononcé» de la part de l'actionnaire principal, à savoir le Qatar, selon les informations de L'Équipe.
Le PSG n'est plus une priorité
Une baisse d'intérêt qui remonte à l'après-Mondial 2022, précise le quotidien sportif. La compétition organisée au Qatar, sorte d'apothéose du soft power pour le palais, a changé l'ordre des priorités. Et le PSG n'en est plus une. Cela se traduit notamment par un investissement financier moins important, comme l'ont montré les derniers mercatos, ou par la récente ouverture du capital au fonds d'investissement américain Arctos Partners, qui détiendra à terme 12,5% du club.
À terme, justement, les supporters peuvent-ils craindre un désengagement de QSI ? Toujours selon le quotidien sportif, qui cite «certaines sources proches des sources de pouvoir à Doha», l'émir Tamim ben Hamad Al Thani serait ouvert à la vente du PSG en cas de belle offre ! En attendant, ce dernier ne s'implique plus dans la vie du club, comme il a parfois pu le faire pour certains gros transferts (Zlatan Ibrahimovic, Neymar, Lionel Messi) ou la nomination de Thomas Tuchel sur le banc.
Al Khelaïfi, boss à mi-temps ?
La gestion est exclusivement confiée à Nasser Al Khelaïfi, dont l'investissement n'est pas non plus total en raison de ses multiples fonctions (président de BeIN Media Group, président de l'ECA, président de la Fédération de Tennis du Qatar, etc…). Le PSG, jadis vitrine et importante arme de soft power, serait-il devenu un simple business comme les autres pour le Qatar ? A priori. Et en bon commerçant, le patron veut pouvoir s'y retrouver financièrement.
Ce qui explique donc la fin des transferts clinquants - également motivée par la «lassitude ressentie avec les attitudes des stars surpayées», souligne L'Équipe - et la recherche de l'équilibre financier. Malgré tout, il semble peu probable de voir Doha se désengager à court ou moyen terme. En témoignent donc le nouveau projet, crédible sur le papier, la volonté de construire un nouveau stade ou encore la récente ouverture du nouveau centre d'entraînement à Poissy.
Selon vous, le «nouveau projet» du PSG s'explique-t-il en grande partie par ce «détachement prononcé» du Qatar ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…