Pour la première fois depuis le début de la saison, le onze de départ de l'Olympique de Marseille a eu de la continuité. Après la victoire à Lens (3-1) en Ligue 1, la même équipe a enchaîné, avec succès, contre l'AS Monaco (2-1).
Avec cette série positive, l'entraîneur phocéen Roberto De Zerbi pourrait être tenté de maintenir sa confiance aux joueurs titularisés sur ces deux rencontres.
De Zerbi veut se faire imposer ses choix
Mais de son côté, le technicien italien compte profiter à fond de la concurrence au sein de même de son groupe. En citant l'exemple Valentin Rongier, peu utilisé avant d'être titulaire sur les deux derniers matchs, l'ex-manager de Brighton a poussé ses remplaçants, comme Quentin Merlin, Lilian Brassier, Derek Cornelius ou encore Elye Wahi à se dépasser. «Par exemple, Rongier n'avait pas joué et ensuite il a joué à Lens, où il a fait un match énorme. Ensuite, je n'ai pas choisi, c'est lui qui m'a poussé à le mettre. Et ceux qui jouent peu en ce moment doivent faire la même chose. Je pense à Merlin, Wahi, Brassier, Cornelius… Ceux qui me montrent qu'ils sont meilleurs que ceux qui jouent, je changerai d'avis», a-t-il assuré.
Dans sa gestion au quotidien, le Transalpin fait d'ailleurs son maximum pour concerner les joueurs qui ont eu un temps de jeu plus faible sur les dernières semaines. «Je vous dis la vérité, je les embrasse, je leur fais sentir qu'ils sont importants et ensuite, s'ils ne jouent pas, c'est parce que j'estime que d'autres joueurs, à ce moment-là, sont meilleurs. Mais ce n'est pas pour leur faire du mal», a confié De Zerbi en conférence de presse ce vendredi.
Rowe a été prévenu
Et ce message, l'ancien coach de Sassuolo ne le tient pas seulement en public. Jeudi, le patron de l'OM a ainsi eu une discussion avec l'ailier Jonathan Rowe, utilisé seulement 8 minutes depuis sa sortie à la mi-temps contre l'AJ Auxerre (1-3) le 8 novembre dernier. «Jonathan, c'est un bon joueur, un 2003, il a 21 ans et vient d'un autre championnat. Et même si la Championship est un championnat important, en Angleterre, on s'entraîne 4 jours, très fort, mais c'est un autre rythme. En France et en Italie, les habitudes sont différentes», a-t-il rappelé.
«Le talent est là, c'est sûr. J'ai parlé avec lui hier, je lui ai dit que s'il le voulait, je pouvais l'accompagner et l'aider pour devenir un joueur encore plus fort. Mais il faut avoir l'envie, l'humilité, le sens du sacrifice afin de progresser au quotidien. Et je crois qu'il a ça», a terminé De Zerbi. Comme à son habitude, l'Italien a une seule priorité : le travail.
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