Invaincu depuis 16 matchs toutes compétitions confondues malgré l'accumulation des blessures et un calendrier très chargé, Lille peut remercier son gardien Lucas Chevalier, qui lui a sauvé la mise à de nombreuses reprises.
Seul joueur du LOSC à avoir pris part à l'intégralité des 25 matchs de cet exercice 2024-2025, le portier nordiste affiche un niveau impressionnant pour sa troisième saison en tant que titulaire.
Chevalier ne veut pas «partir pour partir»
Avec des performances du calibre de celles qu'il a livrées en Ligue des Champions, face au Real Madrid (1-0), à l'Atletico Madrid (3-1) ou à la Juventus Turin (1-1), Chevalier a montré qu'il pouvait aspirer à viser très haut. Mais le portier lillois ne s'embarrasse pas avec sa situation contractuelle. «Il me reste deux ans à la fin de la saison. Cela reste assez long. Ce sont des périodes durant lesquelles le club peut se dire que c'est le moment de vendre ou de prolonger parce qu'au bout d'un an, mine de rien, tu ne vaux plus grand-chose sur le marché. Aujourd'hui, je ne me cache pas et j'en n'ai pas l'intention. Avec les performances, dire qu'il n'y a aucun club intéressé, ce serait mentir», a reconnu le gardien récemment appelé en équipe de France, sur Canal +.
Manchester City, le FC Barcelone ou encore Newcastle ont récemment manifesté un intérêt pour le natif de Calais. Cependant, Chevalier ne compte pas partir dans un club où il ne serait pas titulaire. «Franchement, si je dois partir, je ne sais pas si c'est le moment, mais je ne partirai pas pour partir. Cela dépendra du club, de l'évolution de ma carrière. Ce serait illogique de partir pour un club où je ne joue pas. Le principal est que je me sente bien et que le club évolue, qu'on fasse notre parcours en Ligue de Champions. Forcément, ce sont des discussions qui arriveront plus tard. Pour le moment, je suis focalisé sur ma mission. Il arrivera ce qui arrivera. Il n'y a pas d'urgence», a complété le gardien de 23 ans.
Le LOSC, la lucidité de Chevalier
Pas de précipitation, certes, mais l'intéressé a parfaitement conscience qu'il lui faudra changer de dimension pour franchir un palier au niveau international et espérer concurrencer Mike Maignan chez les Bleus. «Je joue au LOSC. Tous les joueurs jouent dans un grand club européen. Lille est un grand club européen, mais il y a des étapes au-dessus. La place de numéro 1 dépend d'un très grand club. Il faut avoir cette lucidité», admettait Chevalier en novembre, lors de son premier rassemblement. Nul doute que les intérêts évoqués se transformeront en offres concrètes si le Lillois poursuit sur sa lancée.
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