77,5 millions d'euros. C'est le montant rapporté par Victor Osimhen lors de son transfert à Naples, en 2019, selon Transfermarkt. Une sacrée plus-value pour un joueur recruté pour 22,4 millions d'euros à Charleroi, un an plus tôt.
Pourtant, l'attaquant nigérian a fait rentrer beaucoup moins d'argent aux Dogues. C'est en tout cas la révélation, ou plutôt la confirmation, réalisée par Olivier Létang.
Osimhen, c'est seulement 7 M€
Présent sur le plateau de L'Equipe du Soir, le président du LOSC a évoqué cette transaction qui a fait couler beaucoup d'encre. Selon celui-ci, la formation nordiste a touché une somme ridicule. «La vente d'Osimhen n'était pas de 68 M€ parce qu'il y avait dans la balance quatre joueurs de 20 M€, dont la valeur était zéro en fait» , a d'abord expliqué l'homme d'affaires. Parmi les quatre joueurs en question, seul Orestis Karnézis a intégré l'effectif et disputé un seul match, tandis que Ciro Palmieri, Luigi Liguori et Claudio Manzi n'ont jamais porté la tunique lilloise durant leur court passage en France.
«Si on fait la balance avec l'achat du joueur, tous les intermédiaires, les plus-values, les commissions, la vente, les joueurs qui sont arrivés, il y a à peu près 7 M€ dans les caisses du club» , assené l'ex-directeur sportif du Paris Saint-Germain. «Le LOSC a gagné beaucoup plus d'argent avec Carlos Baleba (27 M€), Amadou Onana (40 M€), Sven Botman (37 M€) ou Leny Yoro (62 M€). Énormément. Sur les joueurs que nous avons vendus, il n'y avait plus de commissions, de rétro-commissions ou intermédiaires. L'argent venait dans les caisses du club.»
Létang allume Lopez
Il n'a pas manqué de glisser un tacle à son prédécesseur, Gérard Lopez, qui a mené Bordeaux droit dans le mur. «Ça n'a rien de personnel mais compte tenu de mes convictions et de ma vision du sport, c'est incompréhensible qu'on lui ait permis de reprendre un autre club, un club comme les Girondins de Bordeaux. On m'avait appelé mais malheureusement pour les Girondins de Bordeaux, je leur avais dit : 'Je peux vous décrire dès aujourd'hui ce qu'il va se passer dans deux ans» , a conclu Létang. Boavista, également propriété de Lopez, pourrait d'ailleurs connaître le même sort.
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