«Je ne suis pas le même Benzema qu'au Real Madrid parce que ce ne sont pas les mêmes matches, les mêmes joueurs… J'ai besoin d'aide sur le terrain, j'ai besoin de beaucoup de choses. Je ne peux pas gagner des matchs seul.»
A l'issue d'une première saison délicate, Karim Benzema a joué cartes sur table avec ses dirigeants, qui pensaient certainement que recruter un Ballon d'Or suffirait à conserver leur titre en Roshn Saudi League. Une déclaration suivie d'effet.
Blanc pour relancer Benzema
Et pour cause, Al Ittihad n'a pas hésité à gâter son meilleur atout offensif au cours des derniers mois. En plus de Fabinho et N'Golo Kanté, arrivé en même temps que le Lyonnais, le club basé à Djeddah est allé chercher Houssem Aouar, Moussa Diaby et Steven Bergwijn. Un dernier mercato bien sympathique pour la formation saoudienne avec une cerise sur le gâteau pour l'avant-centre qui fête ses 37 ans ce jeudi. Une drupe nommée Laurent Blanc.
Pourquoi le choix de l'entraîneur français, libre depuis quasiment un an et son renvoi de l'Olympique Lyonnais, est une bonne chose pour KB9 ? Parce que les deux hommes se connaissent depuis leur passage commun en équipe de France et qu'ils se tiennent en haute estime. Un respect mutuel qui n'existait pas entre la légende du Real Madrid et les deux prédécesseurs du Président, Nuno Espirito Santo et Marcelo Gallardo.
Le spectre de la dernière saison chassé
Après 13 rencontres en championnat, Al Ittihad occupe la tête du classement. Un petit exploit au vu de la forme exceptionnelle d'Al Hilal depuis 18 mois. Le champion en titre a d'ailleurs été le seul à faire tomber son rival (3-1), le 21 septembre. Les 12 autres matchs ont permis à la bande au champion du monde 1998 de faire le plein avec 36 points sur 36, battant tous ses autres rivaux pour le titre comme Al Qadisiyah (3-1), Al Ahli (1-0) ou plus récemment Al Nassr (2-1).
L'objectif de Blanc ? Le sacre, bien évidemment. Sans compétition continentale, Al Ittihad a les atouts nécessaires pour reprendre son trône laissé quelques mois plus tôt et effacer la désillusion du dernier exercice avec une piètre 5e place et 42 points de retard sur Al Hilal. Il faudra pour cela garder la tête froide et produire le même jeu léché que celui montré jusqu'ici. Un football simple, sans fioriture avec le plaisir de donner du plaisir.
Al Ittihad peut-il griller la politesse à Al Hilal ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …