Le sujet des binationaux est toujours aussi sensible en France. Le meilleur exemple ? Rayan Cherki. A 21 ans, le meneur de jeu de l'Olympique Lyonnais va prochainement dévoiler la sélection dont il portera les couleurs, à savoir la France ou l'Algérie. S'il maintient le suspense, d'autres ne sont pas du genre à tergiverser.
L'Espagne plutôt que la Belgique et l'Italie
Parmi ceux-ci, Matias Fernandez-Pardo (19 ans). Arrivé en provenance de La Gantoise lors du dernier mercato estival, le jeune ailier monte en puissance depuis plusieurs semaines à Lille. Des performances de plus en plus abouties et le rêve d'embrasser une carrière internationale dans un avenir proche. Avec qui ? Le Dogue a trois options. La Belgique, son pays natal, ou encore l'Italie et l'Espagne, les pays de ses parents. Mais visiblement, il n'y a aucun doute sur ce choix.
«C'est une chance qu'autant de nations s'intéressent à moi. J'ai joué un peu pour la Belgique. Mais quand j'étais enfant, je regardais toujours les matchs de l'Espagne, comme la finale de 2012. Mon coeur est toujours avec l'Espagne» , a admis le Lillois dans un entretien accordé à Marca. Une décision forte alors que le Nordiste a évolué dans les équipes de jeunes de la Belgique, des U15 aux U19, sans toutefois connaître les Espoirs.
M. Fernandez-Pardo – «il n'y a aucun doute là-dessus»
«Je veux jouer avec l'Espagne. Il n'y a aucun doute là-dessus. S'ils me veulent, il n'y a aucun doute. Je sais qu'il y a de la concurrence. Mais j'aime les défis» , a prévenu le feu follet du LOSC, bien décidé à réaliser son rêve avec un pays dans lequel il a brièvement vécu. «Ce n'était que quelques années, et à un très jeune âge, de 4 à 6 ans. Je ne m'en souviens presque pas.» Dommage pour la Belgique et l'Italie et bon courage à Fernandez-Pardo, qui devra faire face à une rude concurrence.
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