«L'influence du PSG sur la Ligue et même sur la DNCG est quelque chose qui mérite d'être regardé de plus près» . A l'occasion d'un entretien accordé à RMC, diffusé lundi soir, John Textor a dénoncé les liens trop rapprochés, selon lui, entre le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi et le patron de la Ligue de football professionnel Vincent Labrune.
Al-Khelaïfi veut la perte du foot français, selon Riolo
L'avis du président de l'Olympique Lyonnais est partagé par Daniel Riolo. Après cette interview de l'Américain, l'éditorialiste de RMC a réalisé une sortie forte concernant l'influence de «NAK» sur la direction du football français. «Dire que ce que dit John Textor retient notre intérêt, ça ne veut pas dire qu'on apprécie forcément son modèle. Ça ne veut pas dire qu'on valide à 100% la multipropriété. C'est juste la seule personne qui a le courage de parler, à ce jour» , a commencé notre confrère sur les ondes de la radio.
«Notre football doit être sauvé» , poursuit Riolo, qui affirme que le président du PSG ne veut pas du bien au football français. «Tant qu'il fonctionnera comme il est là, il va à sa perte. Parce qu'il est mené par un homme qui veut sa perte, qui s'appelle Nasser Al-Khelaïfi. Essayez de le comprendre ! (...) Il ne veut pas que ça bouge, c'est un championnat écrasé pour lui laisser le temps de jouer la Coupe d'Europe, qu'il n'a même pas forcément envie de gagner.»
«il n'en a rien à cirer de Vincent Labrune qui est son laquais»
Dans sa prise de position forte, Riolo va même plus loin et affirme que le Qatari veut «bousiller» le championnat de France. «Ce qu'il veut, c'est écrabouiller la Ligue 1, il n'en a rien à cirer de Vincent Labrune qui est son laquais, de tous les présidents qui lui mangent dans la main. Ce qu'il veut, c'est bousiller la L1.» Au passage, le président de la LFP en prend encore pour son grade, lui qui a été qualifié hier de «toutou» d'Al-Khelaïfi par Textor.
«S'il y avait une voix discordante, Nasser Al-Khelaïfi aboyait sur cette personne, il y avait beaucoup d'intimidation aussi. Le président de la Ligue était assis, sans rien dire comme un petit toutou. La Ligue est d'une manière assez folle dominée par cet homme» , racontait lundi soir le patron de l'OL. Mais l'Américain a ensuite regretté d'avoir employé un langage aussi cru. «Je n'aurais pas dû utiliser ces termes, a ensuite reconnu Textor pour L'Equipe. J'attends avec impatience une conversation respectueuse sur ces sujets qui nous préoccupent.» Les deux hommes ont échangé par téléphone lundi et le patron de l'OL s'est excusé auprès de Labrune sur la forme. Mais son message est passé.
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