

Sébastien Squillaci (28 ans, 6 matches de Liga) ne semble pas malheureux d'avoir quitté l'Olympique Lyonnais. «Ici, la vie est belle. J'ai la chance d'être tombé dans une ville et un club extraordinaire» , assure-t-il. Engagé par le FC Séville depuis cet été, le défenseur central a profité d'un entretien avec France Football pour régler ses comptes avec les septuples champions de France. Son confrère Cris en prend pour son grade, ainsi que le président Jean-Michel Aulas, accusé de ne pas avoir été loyal lors des négociations de son transfert avec le club andalou.
Squillaci a payé la différence
«Jean-Michel Aulas a fixé mon transfert entre 4,5 et 5 millions d'euros. Quand Séville est arrivé avec 5 millions, Lyon en a voulu 6 ! Après, M. Aulas a réclamé 6,5. Finalement (les dirigeants du FC Séville) ont poussé leur offre à 6,25. Mais M. Aulas n'a pas cédé ; j'ai fini par céder la moitié de ma prime de champion ! C'est moi qui ai mis la différence. Je me suis assis sur plus de 200.000 euros» , explique l'ancien Monégasque à propos de la méthode de négociations et du toujours plus prôné par Aulas.
Le président lyonnais n'est pas le seul à trinquer. Squillaci s'en prend aussi à Cris, son ancien collègue de la charnière centrale. «J'ai de l'estime pour Cris, mais un leader doit surtout évoluer pour le bien de l'équipe, et ne pas uniquement penser à lui» , tranche l'ancien Monégasque à propos du Brésilien qui n'est plus que l'ombre de lui-même depuis un an. Une chose est sûre, Squillaci ne regrette pas le moins du monde d'avoir quitté le Rhône pour tenter une nouvelle aventure.