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le 11/11/2008 à 12h31

Mirasierra, une affaire d’Etats

Mirasierra, une affaire d’Etats
Santos Mirasierra croupit en prison à Madrid depuis le 1er octobre, en attente de son procès. Face à la lenteur de la procédure et la lourdeur de la peine requise, le gouvernement français a décidé d'entrer dans la partie pour négocier une liberté provisoire.

Santos Mirasierra est incarcéré depuis 42 jours, en attente de son procès ! Le supporter de l'Olympique de Marseille accusé d'avoir frappé un policier lors du match de Ligue des Champions à Madrid face à l'Atletico, risque jusqu'à huit ans de prison. Alors que sa famille et son entourage sont paniqués et impuissants, les autorités françaises se sont saisies du dossier, multipliant les contacts avec leurs homologues espagnoles pour tenter de trouver une sortie la plus honorable possible. Car pour l'heure, l'affaire dépasse les limites de l'acceptable, Mirasierra servant allègrement de bouc émissaire.

La France demande la liberté provisoire

«Nous sommes en contacts quotidiens et permanents avec les autorités espagnoles pour leur transmettre deux messages. Le premier, leur faire comprendre l'émotion que cette affaire soulève en France, à Marseille en particulier, et le second, pour leur faire valoir que, indépendamment du fond et du jugement qui aura lieu, une liberté provisoire peut être envisagée» , explique l'ambassadeur de France en Espagne, Bruno Delay, dans les colonnes de L'Equipe ce mardi. L'affaire presse car Mirasierra croupit en prison depuis le 1er octobre et risque quatre ans de prison ferme pour désordre public, plus quatre ans ferme pour avoir riposté sur un agent de l'ordre.

Un réquisitoire très exagéré au vu des images, qui, si elles ne sont pas truquées, montrent que Mirasierra (comme les autres supporters marseillais) a été attaqué sans retenue par la guardia civile. Le président de l'OM Pape Diouf s'est lui aussi ému de cette affaire. «J'ai essayé autant que possible d'approcher les membres du gouvernement susceptibles d'être intéressés par la question. C'est ainsi que je suis en relation avec le cabinet du ministre des Sports et de l'Intérieur. Ici ou là, nous avons des promesses et aussi des assurances que le gouvernement français ne reste pas inerte sur ce sujet. J'ai un voeu à formuler : c'est que le garçon puisse retrouver sa famille» . Match retour le 9 décembre.

Par Nicolas Lagavardan, le 11/11/2008 à 12h31


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