

L'Olympique Lyonnais n'a pas mis longtemps à réagir à la suspension de deux matches ferme, infligée à son meneur de jeu brésilien, Juninho (33 ans, 11 matches de L1 cette saison, 3 buts). Pour le club rhodanien, les instances professionnelles ont perdu le sens de la mesure. «L'OL avait craint le pire pour la fatigue et la récupération de ses joueurs à la lecture du calendrier, mais pas envisagé la suspension infligée à Juninho : 2 matches ferme pour une expulsion directe sans aucune incidence physique pour son adversaire» , s'offusque le club dans un communiqué mis en ligne sur son site officiel. «Comment imaginer une telle sanction quand on se rappelle que le capitaine lyonnais n'avait jusque là pris qu'un avertissement en tout début de saison» , s'interroge l'OL.
Et le club champion de France ne craint pas d'en remettre une couche sur le calendrier de Ligue 1, qui serait insuffisamment protecteur des intérêts du club et donc du football français en Ligue des Champions. «Quand les ligues italienne ou allemande savent aménager le calendrier de la Fiorentina et du Bayern avant leur match contre l'OL, les instances françaises ne savent pas alléger celui de l'O.L. et la commission de discipline a la main lourde» , souligne le club rhodanien, qui fait face à de nombreuses blessures.
Aléas du sport
Les aléas du sport, balayés d'une formule dans le communiqué de l'Olympique Lyonnais, sont-ils encore pris en compte entre Rhône et Saône ? L'Olympique Lyonnais, premier budget de L1, ne devrait-il pas être doté d'un effectif suffisant pour les affronter ? Ce club est-il fondé à se plaindre de la sanction infligée à Juninho, au moment même où ce même joueur fait le «nécessaire» pour être suspendu lors de la dernière journée de Ligue des Champions, voyant ainsi son compteur cartons jaunes opportunément remis à zéro ? Autant de points qui ne sont pas abordés dans le communiqué de l'OL…