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le 02/12/2008 à 12h54

Robinho désolé par la mentalité des Citizens

Robinho désolé par la mentalité des Citizens
Robinho court de déception en déception depuis son arrivée en Angleterre. Au fond du classement en championnat, l'attaquant-star de Manchester City aimerait aider ses coéquipiers à adopter une mentalité de champions qui leur fait défaut pour l'instant et les empêche d'avancer.

Robinho (24 ans, 12 matchs et 8 buts en Premier League) n'est pas au bout de ses peines. L'attaquant brésilien avait accepté le pont d'or de Manchester City cet été pour permettre au club de bâtir sur le modèle de Chelsea, une équipe compétitive capable de rivaliser avec le Big Four et se tailler une part sur la scène européenne. Mais pour l'heure, les Citizens sont à des années-lumière de leurs objectifs. L'équipe se traine à la 15e du championnat anglais avec dix-sept points de retard sur le leader, Liverpool, et seulement deux d'avance sur le premier relégable, Sunderland.

Robinho - «la mentalité d'une petite équipe»

Débarqué du Real Madrid cet été pour tirer le club vers le haut, Robinho regrette que ses coéquipiers n'aient pas la culture de la gagne propre aux très grands clubs. «City a de bons joueurs, mais a la mentalité d'une petite équipe. Il leur manque une mentalité de champions. A Madrid, j'ai appris la volonté de gagner. Ici, ils sont contents s'ils finissent cinquième ou sixième. Moi, je serai content si on est champion. Il faut vouloir battre Chelsea chez eux, battre Manchester, battre Liverpool» , a prôné le Brésilien à la télévision anglaise.

Fer de lance de l'équipe, Robinho est prêt à guider ses coéquipiers vers la lumière et le succès. «J'ai appris que finir deuxième n'a aucune valeur. J'ai joué à Santos, où les supporters voulaient qu'on gagne chaque tournoi auquel on participait. C'était pareil au Real ou en équipe du Brésil. La mentalité doit changer maintenant, si City veut devenir une grosse équipe. Je veux apporter une mentalité de vainqueurs» , s'est investi le Brésilien. La tâche s'annonce difficile. Peut-être serait-il plus simple de changer la moitié de l'équipe en recrutant d'autres joueurs de la trempe de Robinho.

Par Nicolas Lagavardan, le 02/12/2008 à 12h54


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