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le 03/12/2008 à 09h19

Santos face à ses juges

Santos face à ses juges
Pour Santos Mirasierra, l'heure du verdict est proche. A six jours du match retour entre l'OM et l'Atletico, le supporter marseillais, emprisonné depuis le 1er octobre, va comparaître mercredi devant la justice espagnole. Le parquet avait requis à l'encontre du capo des Ultras une peine de huit ans de prison, pour violence présumée.

Pour Santos Mirasierra, l'heure du verdict approche. Le procès du supporter de Marseille , âgé de 34 ans, en détention à Madrid depuis début octobre, se tient mercredi dans un contexte tendu, à quelques jours du match retour entre l'OM et l'Atletico Madrid. L'audience, qui débute à 10 heures à Madrid, ne devrait durer qu'une journée et le jugement est attendu «24 ou 48 heures» plus tard, selon son avocat espagnol. Me Gilbert Collard, avocat en France de la famille de Santos Mirasierra, s'attend à une décision plus tardive, après le match entre l'OM et l'Atletico, mardi prochain. Le supporter avait été arrêté le 1er octobre lors d'incidents au stade Vicente-Calderon entre le parcage marseillais et les forces de l'ordre espagnoles.

Huit ans de prison requis

Il lui est reproché d'avoir blessé un policier avec une chaise, ce qu'aucune des images diffusées, par les chaînes françaises et espagnoles, ne montre. Le parquet a requis au total contre lui huit ans de prison : quatre pour «trouble à l'ordre public» et quatre pour «violence en réunion envers l'autorité ayant entraîné des blessures.» Selon la législation espagnole, une personne sans antécédents judiciaires condamnée à un maximum de deux ans de prison n'effectue pas sa peine.

La libération de Santos Mirasierra, qui se déclare innocent, est réclamée avec force par l'OM et par les Ultras, groupe de supporters dont il était le capo. Son éventuelle remise en liberté serait perçue comme un signe d'apaisement avant le match au stade Vélodrome. Le ministère français des Affaires étrangères a informé les autorités espagnoles du caractère «sensible de l'affaire» , tout en reconnaissant ne pouvoir interférer dans une procédure judiciaire.

Par Patrick Juillard, le 03/12/2008 à 09h19


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