

Un match résume parfois un joueur. Le récent partage des points entre le Paris Saint-Germain et le Racing Club de Strasbourg (3-3) l'a fait pour Lucas Beraldo.
Capable du pire, à l'image de ses duels décisifs perdus contre Joaquin Panichelli, comme du meilleur, avec cette superbe passe en profondeur pour Désiré Doué. Toujours aussi friable défensivement, mais ô combien intéressant balle au pied. Problème : pour jouer régulièrement sous les ordres de Luis Enrique, il faut être un joueur complet.
5e défenseur central dans la hiérarchie
Peut-être est-ce pour cette raison que, depuis la rencontre face aux Alsaciens, le défenseur central n'a plus foulé la pelouse. Malgré l'expulsion d'Ilia Zabarnyi avant la pause face à Leverkusen (7-2), Luis Enrique a préféré faire entrer Lucas Hernandez, ensuite aligné d'entrée à Brest (3-0). Au détriment de Beraldo, désormais derrière Marquinhos, Pacho, l'Ukrainien et le Français dans la hiérarchie de l'entraîneur parisien. Une situation que l'ancien de Sao Paulo a du mal à vivre.
Comme l'été dernier, Beraldo envisage donc de partir pour obtenir davantage de temps de jeu ailleurs, indique L'Équipe ce mercredi. «Il l'a fait savoir très directement lors d'échanges récents» , précisent nos confrères. Et c'est plutôt compréhensible : à 21 ans, l'homme aux 5 sélections avec le Brésil a besoin de jouer, et l'horizon semble bouché dans la capitale française. Interrogé à ce sujet en conférence de presse, Luis Enrique n'a d'ailleurs pas dit autre chose.
«C'est difficile d'être un joueur important du PSG»
«On cherche à améliorer l'équipe mais aussi les individualités. Il est très jeune avec déjà beaucoup d'expérience. Je l'aime particulièrement pour sa capacité à défendre de manière intelligente, sa personnalité affirmée sur le terrain. Je suis content de lui, a déclaré le technicien espagnol. Il ne joue pas autant qu'il l'aimerait, mais c'est difficile d'être un joueur important du PSG.» Un appel à la progression, et surtout à la patience. Reste à savoir si cette dernière sera au rendez-vous.
La Coupe du monde 2026 se profile, et Beraldo veut en être, lui qui a participé au dernier rassemblement avec, en prime, une titularisation face au Japon (2-3). Pour cela, il faudra jouer, et bien. Car au PSG comme au Brésil, «il est difficile d'être un joueur important» . Au joueur de s'affirmer, à Paris ou ailleurs. Si la deuxième option est privilégiée, cela se fera sans doute sous la forme de prêt : avec un contrat jusqu'en 2028, la direction conserve la main dans ce dossier qui pourrait devenir épineux.
D'après vous, le PSG devrait-il prêter ou vendre Beraldo cet hiver ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…