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le 10/12/2025 ŕ 23h02

Xabi Alonso peut trembler - Débrief et NOTES des joueurs (Real 1-2 City)

Xabi Alonso peut trembler - Débrief et NOTES des joueurs (Real 1-2 City)
Xabi Alonso bientôt loin de Madrid ?
Au terme d'une rencontre animée, Manchester City a pris le dessus sur le Real Madrid (1-2), ce mercredi, en Ligue des Champions. Un revers qui pourrait coûter cher à Xabi Alonso.

Xabi Alonso a du souci à se faire. Critiqué ces dernières semaines, l'entraîneur espagnol est un peu plus en difficulté après la défaite du Real Madrid face à Manchester City (1-2).


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Malgré une bonne première demi-heure, la Maison Blanche s'est fissurée au fil de la rencontre pour s'incliner face à un adversaire qui n'a finalement pas eu à forcer son talent. Après cette rencontre, les deux équipes figurent toutefois dans le TOP 8 du tournoi et restent en pole pour une qualification directe en 8es de finale.

Les erreurs fatales du Real

Sans Mbappé, diminué au coup d'envoi, le Real prenait pourtant le contrôle du début de match avec un bloc haut et des transitions incisives. Vinicius Junior obtenait un penalty finalement transformé en coup franc après la VAR, Valverde voyait sa frappe déviée par le mur pour un corner, et Rodrygo manquait un face-à-face sur une projection éclair. Cette domination madrilène se concrétisait logiquement : Carreras grattait un ballon haut, Bellingham lançait la transition, et Rodrygo ajustait Donnarumma d'une frappe croisée précise pour ouvrir le score (1-0, 28e). La Maison Blanche semblait alors maîtriser totalement le tempo.

La suite tournait pourtant au détriment des hommes de Xabi Alonso. Sur un corner mal géré, Courtois relâchait une tête de Gvardiol et O'Reilly égalisait à bout portant (1-1, 35e). Quelques minutes plus tard, Rüdiger ceinturait Haaland dans la surface, offrant un penalty que le Norvégien transformait sans trembler (1-2, 43e). City, jusque-là inoffensif, profitait pleinement de ces deux erreurs pour renverser la rencontre. Juste avant la pause, Courtois devait encore sortir un double arrêt devant Haaland puis Cherki pour éviter un écart plus lourd. Une première période paradoxale : Madrid supérieur dans le jeu, mais City devant au tableau d'affichage.

Endrick touche la barre

De retour des vestiaires, le Real repartait pourtant avec de meilleures intentions, porté par les courses de Rodrygo et les projections de Bellingham. L'Anglais manquait une énorme occasion en choisissant un piqué au-dessus face à Donnarumma, avant que Cherki ne réponde sur l'action suivante, butant encore sur un Courtois décisif. Passé ce temps fort madrilène, Manchester City reprenait la main sur le ballon et imposait un faux rythme, s'appuyant sur un Doku toujours aussi intenable dans le couloir gauche. Le Belge faisait constamment reculer le bloc madrilène, provoquait des fautes et obligeait Courtois à un nouvel arrêt déterminant, tandis que le Bernabéu grondait devant les pertes de balle et les contres mal négociés par Vinicius Junior et ses coéquipiers.


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La réaction madrilène intervenait dans le dernier quart d'heure, sous l'impulsion des entrants Brahim Diaz, Güler et surtout Endrick. Plus agressif et plus haut, le Real multipliait les centres et situations chaudes : Güler faisait planer le danger sur coup franc, Vinicius Junior manquait deux têtes et une reprise acrobatique en bonne position, et Endrick trouvait la transversale sur un centre parfait de Carreras. Malgré cette poussée finale et une vraie montée en régime de Rodrygo, les Madrilènes restaient trop imprécis dans le dernier geste. En face, Manchester City reculait mais conservait une structure compacte, gérait le temps et cherchait à exploiter les espaces en contre avec Savinho et Reijnders, suffisamment pour préserver son avance jusqu'aux derniers instants.

La note du match : 6,5/10

Une affiche dense, rythmée, pleine de bascules et de séquences où les deux équipes ont tour à tour vacillé. Le Real Madrid a offert du volume et des transitions éclairs, Manchester City a opposé maîtrise, discipline et un sens clinique des moments clés. Beaucoup de déchet technique, mais une intensité continue et plusieurs tournants majeurs. Un vrai match européen, nerveux et vivant.

Les buts :

- Carreras jaillit dans les pieds de Bernardo Silva et déclenche une transition fulgurante côté gauche. Bellingham, trouvé par Gonzalo Garcia, accompagne l'action, fixe l'axe puis ouvre parfaitement la course de Rodrygo, qui prend O'Reilly de vitesse. Le Brésilien pénètre dans la surface, ajuste son pied droit et croise une frappe sèche qui vient mourir au ras du poteau malgré la sortie de Donnarumma (1-0, 28e).


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- Sur un corner tiré par Cherki depuis la gauche, Gvardiol domine dans les airs et oblige Courtois à une parade réflexe sur sa ligne. Le ballon, relâché, reste en zone dangereuse et flotte une fraction de seconde devant le but. O'Reilly surgit plus vite que tout le monde, accompagne la trajectoire et pousse le ballon du droit à bout portant (1-1, 35e).

- Sur un centre venu de la gauche, Haaland s'impose dans la surface et protège son ballon dos au but. Rüdiger arrive au contact et accroche l'attaquant dans son mouvement, ce qui stoppe son élan alors qu'il s'apprête à se retourner. Le Norvégien se présente ensuite face à Courtois, marque une légère pause dans sa course et ouvre son pied gauche pour glisser une frappe tendue dans le petit filet (1-2, 43e, sp).

Les NOTES des joueurs

Maxifoot a attribué une note (sur 10) commentée à chaque joueur.

L'homme du match : Jérémy Doku (7,5/10)

Le Belge a été le facteur déséquilibrant de la soirée. Toujours lancé, toujours juste dans ses orientations, l'ailier passé par Rennes a usé Valverde et Rodrygo jusqu'à l'épuisement, provoqué des fautes, cassé le rythme adverse et forcé Courtois à deux parades majeures sur des actions typiques de son registre. Son volume de courses, sa capacité à créer des supériorités dans un contre un constant et son impact territorial ont conditionné toute la seconde période. Remplacé à la 88e minute par Nathan Aké (non noté).

REAL MADRID :

Thibaut Courtois (6,5) : le gardien belge est resté longtemps dans le match grâce à des arrêts décisifs, notamment la double parade juste avant la pause puis deux face-à-face gagnés contre Doku et Cherki. La lecture des trajectoires et le placement ont longtemps tenu le Real en vie malgré la fébrilité de la défense. La faute de main sur le corner du 1-1 pèse toutefois lourd dans le scénario de la rencontre et fait baisser la note d'une prestation par ailleurs encore majuscule sur sa ligne.

Federico Valverde (5) : le milieu uruguayen a d'abord tenu son couloir avec sérieux, en compensant beaucoup pour couvrir Raul Asencio et accompagner les sorties de balle. La suite a tourné au supplice face aux changements de rythme de Doku, qui a souvent gagné son duel en un contre un et repoussé le Madrilène vers sa surface. Malgré l'abattage habituel, la contribution offensive est restée limitée et le volume n'a pas suffi à contenir le feu côté gauche de City.

Raúl Asencio Del Rosario (5) : aligné axe droit pour gérer Haaland et couvrir le couloir de Doku, le défenseur central espagnol a signé une première période plutôt solide dans les duels, avec plusieurs interventions propres dans la surface. Plus le match avançait, plus la gestion de la profondeur et des un contre un a semblé précaire, obligeant Valverde à des retours permanents. La fin de rencontre a été plus compliquée physiquement, avec quelques fautes évitables et une influence décroissante. Remplacé à la 79e minute par Endrick (non noté), qui a touché la barre de la tête en fin de partie.

Antonio Rudiger (4) : le défenseur central allemand a d'abord imposé un vrai duel physique à Haaland, en gagnant plusieurs contacts et en coupant des centres dangereux. La bascule est intervenue sur ce ceinturage grossier dans la surface, totalement inutile, qui offre le penalty du 1-2 et change le cours du match. La seconde période a été marquée par de la nervosité, des interventions limites et une faute sur Savinho qui a frôlé la deuxième sanction, symbole d'une soirée manquée dans la gestion des moments clés.

Álvaro Carreras (6) : le latéral gauche espagnol a incarné l'agressivité madrilène en première période, avec un pressing haut récompensé sur l'action du 1-0 et plusieurs récupérations tranchantes. L'apport offensif est resté constant jusqu'au bout, avec notamment le centre parfait pour la tête d'Endrick sur la barre en fin de match. En revanche, le placement défensif et quelques duels perdus ont offert des boulevards à Doku et Savinho, laissant une impression moins consistante malgré une attitude irréprochable.

Aurélien Tchouaméni (6) : placé en sentinelle, le milieu français a longtemps fermé l'axe et gagné plusieurs duels aériens pour soulager sa défense. La lecture des seconds ballons et la capacité à gratter des fautes au milieu ont permis au Real de rester compact dans ses temps faibles. La relance est restée propre mais un peu trop prudente, et le contrôle de la zone a fini par se fissurer face à la maîtrise collective de Manchester City après l'heure de jeu.

Dani Ceballos (5) : le milieu espagnol a surtout brillé sans ballon, en venant systématiquement aider Valverde et Raul Asencio pour contenir les prises d'initiative de Doku et Bernardo Silva. Avec le ballon, le jeu est resté trop latéral, sans assez de passes cassant les lignes ni de prises de risque entre les lignes pour soulager la première relance. L'intensité et le volume n'ont pas suffi à faire basculer le match au coeur du jeu. Remplacé à la 67e minute par Brahim Diaz (non noté).

Rodrygo (7) : l'ailier brésilien a retrouvé un visage de grande soirée européenne, avec un but magnifique sur une transition foudroyante et une série de courses qui ont constamment mis la défense de City sur le reculoir. La seconde période a prolongé cette montée en puissance, avec plusieurs actions de classe, des décalages pour Vinicius Junior et Bellingham et une présence constante entre les lignes. Son meilleur match depuis plusieurs mois après 32 sorties sans marquer.

Jude Bellingham (5,5) : le milieu anglais a d'abord parfaitement accompagné les transitions madrilènes, en fixant l'axe et en trouvant Rodrygo sur le but du 1-0, tout en donnant du relief aux sorties de balle. La suite a été plus contrastée, avec une énorme occasion gâchée sur un piqué au-dessus face à Donnarumma et plusieurs mauvais choix dans le dernier quart d'heure alors que la défense anglaise reculait. La dépense d'énergie reste impressionnante, mais la lucidité a cruellement manqué dans les zones de vérité.

Vinícius Júnior (4,5) : l'ailier brésilien a démarré fort en provoquant le penalty finalement transformé en coup franc, en multipliant les appels et en mettant la pression sur Matheus Nunes et Gvardiol. Le reste du match a viré à la frustration, avec une belle occasion manquée en première période, puis deux têtes et une reprise acrobatique non cadrées alors que le Real poussait. Le déchet technique, les contre-attaques mal jouées et la nervosité ont fini par agacer un Bernabéu qui a commencé à le siffler.

Gonzalo García (4) : titulaire avec la présence de Mbappé, diminué, sur le banc, l'attaquant espagnol a tenté de fixer la charnière adverse et de servir de point d'appui pour lancer les courses de Rodrygo et Vinicius. Le pressing et la générosité dans les appels ont été présents, mais l'influence dans la surface est restée quasi inexistante, sans tir et sans véritable situation dangereuse créée. Le costume de remplaçant du Français s'est révélé lourd à porter sur ce type d'affiche. Remplacé à la 58e minute par Arda Güler (non noté).

MANCHESTER CITY :

Gianluigi Donnarumma (6) : une soirée paradoxale pour le portier italien, très peu sollicité sur sa ligne puisque le Real n'a cadré qu'un seul tir. La vigilance et la gestion des trajectoires ont donc constitué l'essentiel de son travail. Une mauvaise sortie sur corner aurait pu coûter cher, mais la justesse des déplacements et l'autorité dans la surface ont ensuite rassuré sa défense dans les phases chaudes. Un match sobre, où l'absence de volume n'enlève rien à la solidité générale.

Matheus Nunes (6) : placé dans une zone sensible pour accompagner les sorties de balle et fermer les angles intérieurs, le milieu portugais a beaucoup compensé défensivement. Le travail d'ombre, les retours et les couvertures sur Gvardiol ont apporté de la stabilité dans les moments où Manchester City subissait les transitions madrilènes. Une prestation appliquée, avec des limites dans l'utilisation du ballon mais un vrai poids tactique.

Rúben Dias (6,5) : le défenseur central portugais a signé un match robuste, avec plusieurs interventions autoritaires pour contenir les percées de Rodrygo. La gestion des centres et des seconds ballons a été l'une de ses forces, malgré quelques difficultés dans le repositionnement sur les phases rapides madrilènes. Un match solide, sans éclat mais sans faille majeure.

Josko Gvardiol (7) : un pilier défensif tout au long de la soirée. Sa domination aérienne sur le corner du 1-1 a renversé le match, mais c'est surtout sa constance dans les duels, sa puissance pour contenir Vinicius Junior et la qualité de ses sorties de balle qui ont marqué la rencontre. Une prestation complète, l'une des plus fiables côté mancunien.

Nico O'Reilly (6,5) : bousculé par les projections madrilènes en début de match, le milieu anglais a eu le mérite de rester mentalement dans la rencontre et d'accompagner toutes les transitions. Son opportunisme sur le 1-1 récompense son activité intense dans les zones chaudes. La fin de match a été moins maîtrisée avec plus de fautes, mais l'ensemble reste consistant pour un joueur aussi jeune dans un tel contexte.

Bernardo Silva (5,5) : une copie contrastée. L'intelligence du placement et les efforts défensifs ont aidé Manchester City à imposer un faux rythme, mais l'influence technique a été inférieure à ses standards. Peu d'accélérations, peu de différence balle au pied et un apport limité entre les lignes. Le travail sans ballon a été réel, mais le poids créatif est resté trop faible à ce niveau.

Nico González (6) : précieux dans les tâches ingrates, notamment dans les interceptions et les compensations, le milieu espagnol a souvent soutenu Matheus Nunes pour refermer l'axe. Son rôle a surtout été défensif, avec peu d'apport dans la progression du jeu, mais une utilité claire dans la cohésion d'un bloc qui cherchait avant tout à gérer son avance.

Philip Foden (4) : une soirée manquée. Pris dans l'étau Tchouaméni–Bellingham, le milieu anglais n'a presque jamais trouvé les demi-espaces où il fait habituellement la différence. Peu d'inspiration, peu d'influence, aucune percussion notable et un carton jaune précoce. Invisible ou étouffé, c'est selon. Remplacé à la 70e minute par Tijjani Reijnders (non noté).

Ryan Cherki (6) : irrégulier mais dangereux. Deux énormes opportunités repoussées par Courtois ont rappelé son talent, tout comme plusieurs inspirations dans les petits espaces. À l'inverse, des phases entières ont disparu de son radar, avec un manque de constance dans l'impact. Un match en dents de scie, entre fulgurances et longues périodes d'effacement mais une présence qui s'est fait ressentir. Remplacé à la 70e minute par Savinho (non noté).

Erling Håland (5,5) : muselé pendant 40 minutes, sans prise d'espace ni occasion, l'attaquant norvégien a pourtant fait basculer le match sur la seule séquence où son duel a tourné. Le penalty obtenu puis transformé résume son utilité dans une soirée où il a vécu d'attentes et de duels. Remplacé à la 70e minute par Omar Marmoush (non noté).

Jérémy Doku (7,5) : lire commentaire ci-dessus.

+ Retrouvez les résultats de la Ligue des Champions sur Maxifoot

Et pour vous, quels ont été les meilleurs et les moins bons joueurs du match ? Réagissez dans la zone de "commentaires" ci-dessous !

REAL MADRID 1-2 MANCHESTER CITY (mi-tps: 1-2) - LIGUE des CHAMPIONS - Phase de ligue / 6e journée
Stade : Bernabu, Madrid - Arbitre : Clement Turpin, France

Buts : Rodrygo (28e) pour REAL MADRID - N. O'Reilly (35e) E. Haaland (43e, pen.) pour MANCHESTER CITY
Avertissements : A. Rüdiger (43e), Rodrygo (87e), Álvaro Fernández (88e), pour REAL MADRID - P. Foden (11e), N. O'Reilly (76e), Guardiola (82e), Bernardo Silva (90e), pour MANCHESTER CITY

REAL MADRID : T. Courtois - Raúl Asencio (Endrick, 79e), A. Rüdiger - F. Valverde, Álvaro Fernández - Rodrygo, Dani Ceballos (Brahim Díaz, 67e), A. Tchouaméni, J. Bellingham - Gonzalo García (A. Güler, 58e), Vinícius Júnior

MANCHESTER CITY : G. Donnarumma - Rúben Dias, J. Gvardiol - Matheus Nunes, N. O'Reilly - Bernardo Silva, Nico González, P. Foden (Omar Marmoush, 70e) - R. Cherki (Savinho, 70e), E. Haaland (T. Reijnders, 70e), J. Doku (N. Aké, 88e)

 Rodrygo a enfin trouvé la faille (1-0, 28e)

O'Reilly a rapidement égalisé (1-1, 35e)

Haaland, la force tranquille (1-1, 43e)

Doku a fait très mal sur son aile

Mbappé n'a pas quitté le banc de touche

Par Youcef Touaitia, le 10/12/2025 ŕ 23h02


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