

La finale de la Coupe Intercontinentale entre le Paris Saint-Germain et Flamengo, prévue mercredi (18h) à Al Rayyan, au Qatar, mettra aux prises deux palmarès majestueux ; deux formations ayant régné sur leur continent respectif en 2025.
Le vainqueur de la Ligue 1, de la Coupe de France, du Trophée des Champions, de la Ligue des Champions et de la Supercoupe d'Europe va défier le vainqueur de la Supercoupe du Brésil, du championnat de Rio, du championnat brésilien et de la Copa Libertadores.
Confiance maximale à Flamengo
Pour autant, malgré un monopole quasiment identique, que ce soit en France et en Europe concernant le PSG, ou au Brésil et en Amérique du Sud pour Flamengo, la formation carioca part avec une étiquette d'outsider. Mais un outsider sans complexe. «C'est possible. Bien sûr que j'y crois, et bien sûr que je le dis aux joueurs. Au football, tout est possible. Je suis convaincu que mes joueurs sont les meilleurs. Je leur ai toujours dit depuis mon arrivée, leur façon de jouer et leur implication à l'entraînement en sont la preuve», a confié l'entraîneur du Mengão, Filipe Luis, en conférence de presse ce mardi.
«Cette équipe est capable de tout, capable d'écrire l'histoire. Parce que je crois tellement en eux, ils y croient aussi, évidemment», a ajouté l'ancien latéral gauche. Mais derrière cet élan d'optimisme, l'ex-joueur de l'Atletico Madrid n'a pas voulu minimiser la qualité de son adversaire. «Nous avons affronté de solides adversaires, cette année n'a pas été facile, plusieurs nous ont posé des problèmes. Il ne fait aucun doute que le PSG nous en posera aussi. Le plus important, c'est que l'équipe sache jouer dans toutes les phases du jeu pour pouvoir réaliser le match parfait et gagner», a observé l'Auriverde.
Luis Enrique sait à quoi s'attendre
Du côté de Paris, Luis Enrique s'est montré prudent et très méfiant vis-à-vis de Flamengo. «On connaît toutes leurs qualités, puisqu'on les a vus jouer cet été à la Coupe du monde des clubs. Ce sera très difficile, ils jouent très bien au foot, ont de l'expérience. (...) On va jouer contre l'une des meilleures équipes du monde. Ce sera difficile, mais c'est une motivation, car c'est une opportunité pour le PSG», a résumé l'Asturien après la victoire à Metz (3-2), samedi en Ligue 1.
Lors de ce Mondial des clubs, Flamengo avait signé un succès de prestige face à Chelsea (3-1), futur vainqueur de la compétition, mais s'était incliné en 8es de finale face au Bayern Munich (2-4), non sans poser de problèmes au mastodonte allemand. Le PSG ne part pas totalement dans l'inconnu, à l'aube d'un match qui pourrait lui permettre de mettre la main sur un sixième et dernier trophée en 2025.
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