

L'année 2025 restera comme celle de l'explosion définitive. Sous l'impulsion de Luis Enrique, Vitinha a changé de dimension, devenant le coeur battant du Paris Saint-Germain.
Six titres collectifs, un rôle central dans tous les grands rendez-vous et une reconnaissance planétaire matérialisée par une place sur le podium du Ballon d'Or. Mais à l'heure du bilan, le principal intéressé refuse toute forme d'aboutissement.
Un appétit intact
Dans la capitale, Vitinha n'est plus un simple maillon, mais le chef d'orchestre. Libéré après les départs successifs des figures dominantes du vestiaire, le Portugais a imposé son tempo, sa lecture du jeu et une constance rare au plus haut niveau. Meilleur joueur de la finale de la Coupe Intercontinentale, omniprésent dans les grands rendez-vous, il a incarné la stabilité et la maîtrise d'une équipe qui a tout raflé sur son passage en 2025.
Pourtant, dans son discours, aucune autosatisfaction. «Ce fut une année parfaite, mais je vise encore plus haut» , a confié le milieu lusitanien dans un entretien accordé à O Jogo. L'objectif reste clair : conserver cette domination, gagner encore, et surtout ne pas considérer 2025 comme un aboutissement. Dans un PSG désormais structuré autour de lui, Vitinha assume son statut de référence sans jamais s'y réfugier.
Un statut mondial à confirmer individuellement
Cette exigence personnelle s'étend au-delà du club. Avec la sélection portugaise, Vitinha avance avec la même lucidité, sans posture de favori mais avec une ambition clairement affichée à l'approche de la Coupe du monde. «Nous ne sommes pas favoris, mais des prétendants» , insiste-t-il, convaincu que le Portugal, toujours en quête d'un premier sacre planétaire, peut rivaliser avec les meilleures sélections si l'approche reste collective et exigeante.
À 25 ans, le Parisien sait désormais qu'il appartient au cercle des joueurs capables d'influencer une saison entière. Le podium du Ballon d'Or a validé son changement de dimension, sans modifier son discours ni son exigence. «Je suis reconnu par ceux qui savent» , glisse-t-il, comme un repère plus qu'une revendication. Après 2025, Vitinha ne parle déjà plus de confirmation, mais de progression. Et dans son esprit, le sommet reste à conquérir.
Vitinha est-il la référence mondiale à son poste ? Peut-il emmener le Portugal vers le titre mondial ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …