

Dans une Premier League où la marge d'erreur se réduit semaine après semaine, Arsenal a frappé fort en dominant Aston Villa (4-1). Sur une série de huit succès consécutifs et victorieux de douze de ses treize derniers matchs en championnat, le club de Birmingham est tombé sur un os à l'Emirates Stadium.
Une maîtrise assumée
La première période a longtemps ressemblé à un match piégeux. Arsenal a accepté de laisser le ballon, de contenir les temps forts adverses, sans chercher à forcer des situations encore fermées. Le bloc est resté compact, discipliné, avec l'idée claire de ne pas s'exposer inutilement. «On a été patients, on n'a pas paniqué» , a d'ailleurs souligné Mikel Arteta après la rencontre, insistant sur la gestion émotionnelle de son équipe.
Après la pause, le rapport de force s'est inversé sans révolution tactique. Plus de précision dans les sorties de balle, des projections mieux synchronisées, et une exploitation immédiate des erreurs des Villans. Arsenal a frappé juste, au bon moment, sans jamais donner le sentiment de perdre le contrôle. «En deuxième mi-temps, on n'a plus réussi à respirer» , a reconnu Unai Emery, lucide sur la bascule du match.
Un message dans la durée
Au-delà du score, cette victoire raconte quelque chose de plus profond. Les Gunners n'ont pas eu besoin d'un scénario idéal pour s'imposer. Ils ont su encaisser un temps faible, puis accélérer avec une efficacité froide, portés par un collectif capable de faire la différence depuis plusieurs zones pour inscrire quatre buts en une demi-heure. «C'est ce que font les grandes équipes : rester calmes, puis être impitoyables» , a résumé Arteta, sans s'enflammer.
La comparaison avec les saisons passées est inévitable. Il y a deux ans, les Londoniens avaient payé cher leur difficulté à tenir la pression dans les moments charnières. Cette fois, le comportement a changé. Manchester City reste une référence et un danger permanent, mais Arsenal envoie un signal clair : il ne se contente plus de bien jouer. Il sait désormais quand attendre et comment tuer un match. Et dans une course au titre, cette nuance pèse lourd.
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