

En juin 2007, Julien Faubert quittait les Girondins de Bordeaux pour s'installer à Londres, du côté de West Ham. Quelques semaines après avoir posé ses valises dans la capitale anglaise, le latéral droit était victime d'une rupture du tendon rotulien. Cette saison 2008-09 est donc véritablement sa première outre-Manche. Depuis le coup d'envoi du championnat, l'international tricolore a pris part à seize rencontres de Premier League. Bien installé sur son flanc droit, Faubert est malgré tout déçu de ne pas être systématiquement titularisé lors des gros rendez-vous des Hammers. «Je dois voir avec le coach, Gianfranco Zola, ce qu'il attend de moi, a confié l'ancien Girondin à France Football. J'avoue que je suis très déçu d'être resté sur le banc pour le match contre Chelsea (le 14 décembre dernier, ndlr), un choc retransmis à la télé un peu partout en Europe, et surtout en France.»
«Avec West Ham ou un autre club…»
On prête aujourd'hui un intérêt de l'Olympique Lyonnais, du Paris Saint-Germain et de l'AS Monaco à son encontre. L'ancien Bordelais, s'il dément avoir été directement contacté, reconnaît être au courant de ces rumeurs. «Je n'ai pas eu de contacts directs. J'en ai juste entendu parler, confie Faubert. Ce sont là de très bons clubs. Mais je laisse mes agents travailler, et je me concentre sur le terrain. Pour le moment, il n'y a rien de concret.» Quoi qu'il en soit, le latéral droit de West Ham semble être aujourd'hui prêt franchir la Manche dans le sens inverse.
Il faut dire que Faubert a bien l'intention de revenir en équipe de France, lui qui a connu sa première et unique sélection en 2006 lors d'un déplacement en Bosnie, avec d'ailleurs un but à la clé. «Pourquoi ne pas revenir ? J'ai 25 ans et je pense tous les jours à l'équipe de France et à la Coupe du monde 2010. J'y ai goûté et ça me manque aujourd'hui, reconnaît le latéral droit. Ca passe peut-être par un retour en France. Je veux vraiment réintégrer les Bleus, mais je sais que, pour cela, il faut jouer et être bon. Ca peut être avec West Ham ou un autre club…» La porte est ouverte pour les clubs français.