

Le défenseur central de l'Olympique Lyonnais, Cris (31 ans, 29 matchs et 2 buts en L1 cette saison) reconnait que son équipe traverse une saison difficile, mais ne compte pas baisser les bras à quelques tours de la ligne d'arrivée. A la veille de recevoir le Paris SG (4e à un point des Lyonnais) pour un match à six points dans l'optique de la qualification pour la Ligue des Champions, le Brésilien a tenu à remobiliser son équipe, tombée à la troisième place du championnat dimanche dernier. «Nous sommes dans une situation très compliquée. Aujourd'hui, tout le monde sait que le moment est délicat et nous savons qu'il faut faire les choses différemment» .
Cris – «il faut arrêter de parler (…) et tout donner»
«Il faut changer de visage et d'attitude sur le terrain. Si nous sommes dans cette situation, c'est que tout le monde est en cause. Nous avons connu un changement d'entraîneur, de culture et beaucoup de blessures. Nous avons livré des matches très moyens. Aujourd'hui, nous payons et nous sommes troisièmes en raison de la saison que nous faisons» , constate-t-il. «A mon avis, et c'est le message que j'entends faire passer au groupe, il faut arrêter de parler, et je dis cela pour tout le monde. Il faut montrer un autre visage au cours des six matches qui restent car je crois que nous pouvons aller jusqu'au bout et chercher le titre» , lance Cris, pointant ainsi les problèmes de cohésion de l'OL cette saison.
Malgré deux points de débours sur Bordeaux, quatre sur l'OM et un déficit de confiance par rapport à ces deux équipes, Cris se veut optimiste. «Nous ne sommes pas encore complètement morts. Tout cela commence dès la rencontre face à Paris Saint-Germain qui sera déterminante pour la suite. Il faudra tout donner et oublier ce qui s'est passé auparavant. Ce n'est pas la faute de l'équipe, des jeunes joueurs ou de ceux moins expérimentés. Tout le monde est coupable. Quand on gagne, c'est magnifique. On est très heureux d'être champion et chaque titre est plus important car chaque année, la lutte est plus serrée. Il faut retrouver le plaisir de jouer» , a-t-il prôné. Le message sera-t-il entendu ?