

David Villa est malheureux. L'attaquant du FC Valence brille sur les terrains d'Afrique du Sud avec la sélection espagnole mais l'incertitude autour de son avenir l'agace. «Je suis dans la forme de ma vie mais cette semaine a été très difficile. Personne ne peut imaginer ce que j'ai vécu» , a-t-il déclaré samedi, après la victoire de l'Espagne contre le pays hôte (2-0).
L'attaquant de 27 ans, auteur de 28 buts en 33 matches de Liga cette saison, aurait dû être Madrilène en début de semaine. Le nouveau président de la Maison Blanche, Florentino Perez, avait réussi à convaincre les dirigeants de Valence mais ces derniers se sont montrés gourmands, refusant 40 millions d'euros pour en demander au moins dix de plus. «Villa est le meilleur attaquant en Europe, nous avons la chance de l'avoir à Valence et nous allons nous battre pour le conserver. Il faudrait une offre scandaleusement élevée pour que nous l'examinions» , assurait en milieu de semaine le président de Valence, Manuel Llorente, bien conscient que les dirigeants madrilènes dépensaient sans compter depuis la fin de la Liga.
Jouer pour oublier
En attendant, David Villa ne sait toujours pas quel maillot il portera la saison prochaine. «Il faut être réaliste, c'est impossible que le dénouement concernant mon futur arrive bientôt» , a-t-il regretté samedi soir. El Guaje profite de la Coupe des Confédérations pour se changer les idées. «Je ne prends du plaisir que lorsque je suis sur le terrain. J'aimerais être toujours en train de jouer afin d'oublier le reste. Je remercie tous mes coéquipiers en sélection pour le soutien. Ils m'aident énormément. Je suis fier d'appartenir à une sélection grande pour son football et ses qualités humaines» , a-t-il déclaré.
Après avoir fait des folies pour Kaká et Cristiano Ronaldo, le Real Madrid souhaiterait ne pas faire sauter la banque une nouvelle fois pour David Villa. Chelsea serait également intéressé par l'arrivée de l'international espagnol mais ce dernier n'est pas attiré par l'Angleterre. En Espagne, le FC Barcelone pourrait proposer plus de 40 millions d'euros, en profitant d'un probable départ de Samuel Eto'o. Du côté de la capitale espagnole, on ne s'en fait pas. Si Villa ne venait pas, Florentino Perez se pencherait sur les cas Forlan et Benzema. A Lyon, il trouverait un autre négociateur acharné en la personne de Jean-Michel Aulas, le président du club rhodanien…