

«Le travail judiciaire est terminé, le problème est désormais à régler avec l'entreprise qui s'occupe du déblaiement.» En visite à Marseille ce mardi, le ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie en a profité pour répondre aux inquiétudes du club et des supporters de l'Olympique de Marseille, liées à l'incertitude planant autour du stade Vélodrome. Fermée suite à l'effondrement de la scène montée pour le concert de Madonna le 16 juillet dernier, l'enceinte phocéenne pourrait être fermée pendant deux mois, avait annoncé le journal La Provence mardi matin.
Demande de report rejetée par la Ligue
L'enquête judiciaire ne nécessitant plus «le maintien des gravats» , selon les mots d'Alliot-Marie, le délai de réhabilitation du stade devrait donc être réduit. Le Vélodrome pourrait même être opérationnel pour accueillir Lille le 16 août. «Depuis plusieurs semaines maintenant, on entend tout et son contraire au sujet du stade» , s'inquiète le directeur sportif de l'OM, José Anigo. «Aujourd'hui, si ce que dit la Ministre se confirme, cela voudrait dire qu'on pourrait jouer au Vélodrome contre Lille, puisque la Mairie et la société du Stade nous ont toujours dit être capables de déblayer et de poser un gazon neuf en 15 jours» , a-t-il avancé.
Si tout ne se passe pas au mieux d'ici là, une solution de repli au stade de la Mosson à Montpellier est envisagée, a prévenu le président Jean-Claude Dassier. Dans ces conditions, l'OM a adressé une demande de report de match à la LFP. «Mais par la voix du président de la Ligue, Frédéric Thiriez, cela nous a été refusé. Donc, nous nous retrouvons pris en otage» , accuse Anigo. «On risque de devoir aller à l'extérieur. Ce qui n'est pas la meilleure des choses pour démarrer le championnat, ni pour nos supporters. Mais ce que nous attendons vraiment c'est qu'on nous explique très vite ce qui se passe réellement. Là, il y a trop d'incohérences dans les propos des uns et des autres.»