Régulièrement, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.
Pape Diakhaté débute sa carrière professionnelle à Nancy, lors de la saison 2001-02, en deuxième division. En 2005, ce solide défenseur central goûte à la première division avec le club lorrain, avant de remporter un an plus tard la Coupe de la Ligue. En 2007, après une bonne campagne européenne avec l'ASNL, le natif de Dakar rejoint le Dynamo Kiev avec lequel il prend part à deux campagnes de Ligue des Champions. Malheureusement pour lui, l'international sénégalais se blesse gravement en 2009 au moment où de gros clubs européens s'intéressaient à lui. En froid avec son entraîneur, Pape Diakhaté décide de rejoindre l'AS Saint-Etienne en janvier dernier. Tout de suite titulaire au sein de la charnière centrale des Verts, l'ancien Nancéien n'a pas tardé à prouver, à 25 ans, qu'il n'avait rien perdu de ses qualités.
Quelle est ton équipe française préférée ?
Saint-Etienne. C'est un des gros clubs du championnat, je viens d'y arriver et en plus je m'y plais.
Et étrangère ?
J'aime bien Manchester United.
Ton idole de jeunesse ?
C'était Paolo Maldini, un défenseur, comme moi.
L'entraîneur qui a le plus compté pour toi ?
Il y en a deux : Patrick Hesse, que j'ai eu au centre de formation de Nancy, et Henri Kasperczak, ancien sélectionneur du Sénégal.
Ton meilleur souvenir sur un terrain de foot ?
Là aussi j'en ai deux : il y a d'abord la montée en Ligue 1 avec Nancy en 2005 puis la victoire en finale de la Coupe de la Ligue l'année suivante, en 2006.
Et le plus mauvais ?
Ma dernière grave blessure au genou, début 2009. J'étais dans une très bonne spirale. Beaucoup de gros clubs commençaient à s'intéresser à moi, et à ce moment-là, au top de ma forme, je me blesse : rupture des ligaments croisés…
Le joueur le plus chiant que tu aies croisé sur un terrain ?
Jusqu'à présent, je n'ai pas encore eu de soucis avec les attaquants adverses… Comme je pense être un joueur correct, ça se passe toujours bien. En revanche, pour ce qui est du terrain, j'ai souvent eu du mal avec Baky Koné, quand il était à Lorient et à Nice. Sa vitesse causait des dégâts.
Le meilleur joueur avec qui tu aies joué jusqu'à présent ?
Je dirais Andriy Shevchenko, quand je jouais au Dynamo Kiev.
Quel est le meilleur joueur du championnat selon toi ?
Il y a pas mal de bons joueurs en Ligue 1… Mais Mamadou Niang est peut-être le meilleur de tous.
Quel est le stade qui te fait rêver ?
J'ai eu la chance de jouer à Old Trafford (Manchester United) et à l'Emirates Stadium (Arsenal), ça marque forcément.
Quel est le joueur le plus technique à Saint-Etienne ?
Ca doit être Dimitri Payet je pense.
Et lequel a les «pieds carrés» ?
Aucun ! (rires) Pour jouer à Saint-Etienne, ou tout simplement chez les professionnels, il faut avoir un minimum de technique quand même !
Pour garder les buts de l'équipe de France, plutôt Lloris ou Mandanda ?
Euh… Lloris.
Si tu étais Michel Platini, tu changerais quoi dans le football actuel ?
Je ferais sortir les agents des règles du circuit. Ce serait mieux comme ça.
Quel sera le podium de la Ligue 1, dans l'ordre, en fin de saison ?
Bordeaux, Marseille et Lille. Je vois bien ce podium.
Qui finira meilleur buteur du championnat de France ?
Je vais dire Mamadou Niang aussi. Ce serait une belle récompense pour lui.
Ton favori pour la Coupe du monde 2010 ?
Je vais citer un pays africain, je vais dire le Ghana.
Si tu étais ton président, quelle recrue ferais-tu venir à Saint-Etienne ?
Ismaël Bangoura, l'attaquant de Rennes avec qui j'ai joué au Dynamo Kiev. Ce serait une belle recrue.
A demain pour la seconde partie !