Après deux années passées à Marseille, dont la dernière marquée par des relations difficiles avec son entraîneur Eric Gerets, Karim Ziani choisit l'été dernier de tenter pour la première fois l'aventure à l'étranger. Le milieu de terrain algérien met alors le cap sur l'Allemagne où il pose ses valises chez le champion en titre, le VfL Wolfsburg. Un club en pleine évolution où le challenge sportif est des plus intéressants. Mais chez les Loups, celui qui a aussi porté les couleurs de Troyes, Lorient et Sochaux n'a pas mis longtemps à déchanter. S'il a participé à quatre des six matchs de Ligue des Champions de sa formation, Ziani n'a en revanche disputé que neuf rencontres de Bundesliga. Très peu pour un championnat qui en est déjà à la 23e journée.
Ecarté contre Schalke 04
S'il le désire ardemment au sein de son effectif l'été dernier, l'entraîneur de Wolfsburg Armin Veh ne s'appuie pas beaucoup sur Ziani. Limogé en janvier dernier, la situation de l'ancien Marseillais n'a guère connu d'amélioration depuis la prise de fonctions Lorenz-Günther Köstner. Au contraire. L'international algérien n'a plus disputé le moindre match avec les Loups depuis le 19 décembre dernier. Certes, Ziani a pris part à la Coupe d'Afrique des Nations en janvier dernier. Mais depuis son retour, le milieu de terrain offensif est mis à l'écart par son entraîneur. L'ex-Sochalien ne faisait ainsi pas partie du groupe appelé à affronter Schalke 04 le week-end dernier. L'Algérien s'estime pourtant en pleine possession de ses moyens. Le joueur s'interroge aujourd'hui sur sa situation.
«Je suis à cent pour cent de mes moyens. Je ne me plains d'aucune blessure. Franchement, je ne comprends pas cette surprenante décision de m'écarter du groupe des 18 face à Schalke 04, confie Ziani au journal algérien Le Buteur. Le coach a décidé de ne pas compter sur moi pour cette rencontre et je ne suis pas en mesure de vous de dire plus pour le moment.» En clair, l'ancien Marseillais n'a reçu aucune explication de la part de son entraîneur et ne saurait pas dire pourquoi il se retrouve aujourd'hui mis de côté. A moins de quatre mois du début de la Coupe du monde, Ziani pouvait difficilement connaître une situation plus délicate.