Régulièrement, retrouvez sur Maxifoot des interviews surprenantes et décapantes des principaux acteurs du foot où vous apprendrez tout sur leur vie hors des pelouses du championnat. Les interviews que l'on appelle les «36 de Maxifoot» sont découpées en deux parties : côté terrain, et côté vie privée.
A 31 ans, Sébastien Piocelle fait les beaux jours d'Arles-Avignon. Capitaine de la formation méridionale, le milieu de terrain récupérateur, qui a disputé 25 matchs et inscrit 1 but cette saison, est pour beaucoup dans le bon parcours du promu depuis le coup d'envoi du championnat de Ligue 2. Son expérience est un réel atout pour la formation entraînée par Michel Estevan. Formé à Nantes, Sébastien Piocelle éclate véritablement lors de la saison 1998-99 où il s'impose en Ligue 1 et remporte la Coupe de France en fin d'exercice. Au cours de l'été 2000, le milieu de terrain met le cap sur Bastia. Après cinq saisons passées sur l'Ile de Beauté et 136 matchs de L1 à son actif, l'ancien Nantais part tenter l'aventure en Italie du côté de Crotone, en Serie B. Après des passages à Grosseto, l'Hellas Vérone et la Juve Stabia, Sébastien Piocelle décide de rentrer au pays l'été dernier et se pose à Arles-Avignon, où il s'impose rapidement.
Qu'est-ce que tu fais en général après un match ?
Je bois trois ou quatre bières pour la récup' ! C'est important. (rires) Sinon, en général, je m'endors souvent très tard, je me repasse le match en boucle dans la tête.
Hormis le football, tu as une passion dans la vie ?
Oui. Ce sont des projets que je concrétise petit à petit. J'organise des tournois pour des enfants au profit d'associations. Je l'avais fait à Bastia et là à Arles, dans les arènes.
Tu regardes quoi à la télévision ?
Je suis un bon client des émissions de deuxième partie de soirée. Comme celle de Laurent Ruquier le samedi soir sur France 2 ou les documentaires.
Ton consultant de foot préféré, c'est qui ?
J'adore Christophe Dugarry. Pour moi, c'est le meilleur et de loin. En revanche, ceux de France Télévisions sont soporifiques. Quand je regarde des matchs chez eux, je m'endors… (rires)
Tu écoutes quoi comme musique ?
J'ai eu ma période Rap, R'n'B. Mais maintenant, avec mes filles, j'écoute un peu de tout. C'est fini les musiques violentes ! (rires)
Quel est ton petit pêché mignon en nourriture ?
La mayonnaise ! Je serais capable d'en mettre cinq pots dans un plat, c'est fou ! J'adore les céréales aussi. Souvent, vers 22 heures, avant d'aller me coucher, je me fais mon petit bol. J'ai mes petites habitudes de vieux… (rires)
Est-ce que tu es superstitieux ?
Non. Enfin… Je te dis non, mais en fait oui. (rires) Pour les matchs, je fais attention de ne pas refaire les mêmes choses si on a perdu.
Quelle est la plus grosse bêtise que tu ais faite étant gamin ?
Quand j'avais 8 ou 9 ans, j'avais volé des bonbons dans une grande surface. Je l'avais dit à ma mère ensuite. Bon, je n'aurais peut-être pas dû… (rires)
Si tu n'avais pas été footballeur, quel métier aurais-tu exercé ?
Franchement, je ne me suis jamais posé la question. Mais je pense que j'aurais cherché à travailler dans les relations humaines ou dans le commercial.
Quelle est la personnalité la plus connue de ton répertoire téléphonique ?
Euh… Nicolas Anelka.
Que penses-tu du site non-au-racisme.com, créé par Maxifoot et parrainé par Abdeslam Ouaddou ?
Malheureusement il y a beaucoup trop de cas de racisme en France ou à l'étranger dans l'univers du foot. J'ai joué en Italie pendant quatre ans, alors je sais de quoi je parle. C'est bien d'en parler et de ne pas laisser ça sans suite. Je pense qu'il faut être radical au niveau des sanctions. On ne peut pas laisser ça impuni.
Quelle est l'insulte que tu sors le plus souvent ?
C'est une insulte que je sors en Italien, qui veut dire «putain de merde» … Comme je parle un peu Italien, j'en profite, je me la joue un peu comme ça, tu vois. (rires) Et quand je sors ça, mes filles comprennent qu'il est tant d'arrêter les bêtises.
C'était comment ta première fois avec une fille ?
Alors là j'ai du dossier ! Je te raconte. L'autre fois, on mangeait avec des amis. Et là, ma femme sort ça sur le tapis : «Oui, il dit qu'il a fait ça avec une fille de 18 ans alors qu'il en avait 13. Il raconte n'importe quoi !» Moi je me sens comme un con ensuite… Pourtant je t'assure que c'est vrai ! (rires) Mais bon, elle ne me croit pas. Ma femme me prend pour un gros mytho en fait…
Tu regardes quoi en premier chez une femme ?
Son regard. Bon après, le reste comme tout le monde. Mais d'abord les yeux, le regard, c'est ce qui fait le charme.
Si t'étais une fille, tu choisirais qui dans le vestiaire d'Arles-Avignon ?
Cyrille Merville notre gardien. Il a un gros nez ! (rires)
Qui a la plus grosse voiture à Arles-Avignon ?
C'est Merville aussi ! Il a un 4x4 Mercedes ML, c'est pour qu'il puisse faire rentrer son gros nez dedans ! (rires) On est à Arles-Avignon, le plus petit budget de Ligue 2, on est tranquilles, on peut rouler en Twingo. Mais lui, non, il roule en ML… Sinon, il y a André Ayew aussi. Il a une Audi TT lui.
Tes vacances de rêve, tu les passerais où ?
J'aimerais retourner à Saint-Barthélemy, dans les Antilles. Je me suis marié là-bas le 9 juin 2000. Ca va faire dix ans cette année. J'aimerais y retourner cet été avec ma femme et mes deux filles.
Tu te vois comment dans une dizaine d'années ?
Vu mon père, j'aurais encore des cheveux, c'est déjà ça ! (rires) J'ai tendance à ne pas trop grossir, donc ça devrait aller de ce côté-là aussi. Sinon, je crois qu'il sera temps pour moi de surveiller mes filles. Elles auront l'âge de sortir, d'aller en boîte, faudra que je fasse attention. C'est là que je vais perdre mes cheveux je crois ! (rires) Sinon je me vois bien rester dans le foot, mais dans le management. Pourquoi pas devenir agent ? J'ai quelques idées et des contacts, ça devrait aller.
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