le 27/07/2010 à 10h47

Les dessous du mercato parisien

Antoine Kombouaré ne s'attendait certainement pas à cette nouvelle.
Le Paris Saint-Germain pourrait bien ne plus recruter d'ici la fin du marché des transferts. Alors que deux défenseurs étaient encore attendus, Colony Capital aurait agi jusqu'à présent comme une banque plutôt qu'un mécène avec le club de la capitale. Les dessous du mercato parisien.

Les affaires avaient pourtant idéalement débuté pour le Paris Saint-Germain sur le marché des transferts. Très vite, le club de la capitale avait bouclé les arrivées des milieux de terrain Mathieu Bodmer et Nenê. Alors qu'il promettait d'être très actif encore ces derniers jours, deux défenseurs étaient notamment attendus selon Alain Roche et Antoine Kombouaré, le PSG n'a finalement pas bougé d'un pouce. Le quotidien Le Parisien croit en connaître les raisons.

Alors qu'il pensait disposer d'une belle enveloppe pour recruter cet été, le président Robin Leproux aurait vite déchanté. L'actionnaire majoritaire du club, Colony Capital, se serait en effet comporté jusqu'à présent comme une banque et non un mécène avec le Paris Saint-Germain. En clair, Colony Capital n'aurait fait que prêter les 8 millions d'euros nécessaires à la venue de Bodmer et Nenê. Une somme que l'actionnaire compte bien se faire rembourser tôt ou tard par le PSG.

Bazin n'a pas trouvé d'autre solution

«L'actionnaire a avancé les premières parties des sommes demandées pour le transfert de ces deux joueurs. Au club d'assurer ses responsabilités à son tour et de trouver l'argent pour finir de les payer», confirme une source proche de Colony Capital. Dans ces conditions, les dirigeants parisiens auraient sérieusement calmé leurs ardeurs sur le marché des transferts.

Face à la difficulté de trouver de nouveaux partenaires financiers et au refus des banques de lui prêter de l'argent, Sébastien Bazin n'aurait pas trouvé d'autre solution que d'emprunter de l'argent à Colony Capital pour débloquer le recrutement parisien. Le mercato du PSG pourrait donc bien être déjà terminé. Seuls les départs de quelques gros salaires (Rothen, Kezman, Giuly) ou de joueurs à forte valeur marchande (Sakho, Sessègnon, Hoarau) pourraient permettre au club de la capitale de se montrer à nouveau actif sur le marché des transferts.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 27/07/2010 à 10h47
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