Les contrats sont à double tranchant pour les clubs. Quand un joueur brille, cela permet à son employeur de récupérer une bonne indemnité de transfert à la revente. Mais quand un joueur n'est plus désiré par son entraîneur et que celui-ci refuse les rares offres qui se présentent, il devient un poids pour son employeur. Les cas de Jérôme Rothen et Mateja Kezman illustrent bien le problème. Le milieu gauche et l'attaquant n'entrent pas dans les plans d'Antoine Kombouaré depuis déjà un an, mais le PSG n'arrive pas à s'en défaire.
Kezman perd patience
Non retenu dans le groupe parisien qui affrontait Bordeaux dimanche, Kezman (31 ans) commence à perdre patience et le fait savoir. «Cette situation m'énerve. Je suis bien, j'ai fait une excellente préparation. Mais je sais que je ne jouerai pas quoi qu'il se passe. J'accepte les choix du coach, mais je veux jouer» , a confié l'ancien international serbe au quotidien Le Parisien. Le Panathinaïkos d'Athènes, refuge des joueurs français en perte de vitesse (Djibril Cissé, Sidney Govou et Jean-Alain Boumsong y ont posé leurs valises) serait intéressé. «Ce serait une bonne chose car ce club joue la Ligue des champions» , s'est positionné Kezman. Une bonne chose, mais visiblement pas au point de quitter Paris dans la seconde…
Rothen freine des quatre fers
De son côté, Rothen (32 ans) est revenu à Paris à un an du terme de son contrat, après deux prêts infructueux aux Glasgow Rangers et à Ankaragücü. Ecarté par Kombouaré, l'ancien Monégasque fera visiblement tout pour ne pas partir (à moins d'une proposition miraculeuse d'un club) et pour regagner sa place aux yeux de son entraîneur après la fermeture du marché. «Il y a plus de chances que je reste ici plutôt que je parte. Il y a des touches en France et à l'étranger mais on n'est pas encore tombé d'accord» , a expliqué Rothen. Souci pour le PSG, Kezman et Rothen font partie des plus gros salaires du club. Un problème quand on sait que le club de la capitale aimerait alléger sa masse salariale avant de recruter…