Didier Deschamps a de quoi avoir le sourire avant d'affronter Bordeaux ce dimanche soir, pour le choc de la 4e journée de Ligue 1. Sollicité par Schalke 04 et le Rubin Kazan ces derniers jours, Brandao, tenté par un départ, était allé à la rencontre de ses dirigeants cette semaine pour leur exprimer son souhait d'ailler voir ailleurs. Mais s'étant vu signifier que la porte était close, qu'elle «n'existait pas même» d'après son président Jean-Claude Dassier, le Brésilien a fait le choix de rester à l'OM.
L'attaquant olympien n'a pas l'intention d'entamer un bras de fer avec sa direction à quelques jours de la clôture du marché des transferts. «J'ai eu plusieurs propositions de clubs étrangers ces dernières semaines. Celle du club russe était la plus intéressante financièrement. Je suis donc allé voir mes dirigeants, mais ils m'ont répondu qu'ils ne voulaient pas me lâcher. C'est comme ça. Le club veut me garder, alors je reste à l'OM, il n'y a pas de problème», confie Brandao à L'Equipe ce dimanche
«On peut très bien s'entendre tous les trois»
Pourtant, placé sur la liste des transferts en fin de saison dernière, le Brésilien aurait pu, à l'image de Niang ou Ben Arfa avant lui, faire le forcing pour obtenir satisfaction. Mais l'ancien joueur du Shakhtar Donetsk se montre plutôt conciliant à l'égard de ses dirigeants. «Au contraire, je suis même content car l'OM m'a montré qu'il tenait à moi. C'est la reconnaissance du travail que j'ai effectué depuis le début ici», souligne l'attaquant olympien.
Quant à la concurrence en attaque avec les récentes arrivées de Loïc Rémy et André-Pierre Gignac, Brandao ne s'en fait pas. Le Brésilien est persuadé qu'ils peuvent être alignés tous les trois ensemble : «On peut très bien s'entendre tous les trois.» Dans ce cas, c'est le petit Mathieu Valbuena qui pourrait faire les frais de cette nouvelle concurrence. Début de réponse ce samedi à 21 heures au stade Jacques Chaban-Delmas.